C’est le 19 mars 1962 à midi que furent signés les accords d’Evian mettant fin à la guerre d’Algérie. C’est devant une quarantaine de personnes, pour la plupart issues du monde associatif, que s’est déroulée ce mercredi la cérémonie du 63ème anniversaire du cessez le feu.
Une guerre, comme le rappelle André Busatto , Président du comité de Montréjeau de la Fédération nationale des Anciens Combattants en Afrique du Nord (FNACA), qui aura fait 30 000 morts parmi les militaires, 4 000 chez les civils et entre 15 et 30 000 chez les Harkis.
Six porte-drapeaux étaient présents. Eric Miquel, maire, était accompagné d’une partie de son conseil municipal.
Deux dépôts de gerbes : l’une par le maire accompagné de Maryse Dumoulin adjointe, la seconde par des représentants de la FNACA.


Après l’appel aux morts retentissait l’hymne national.
C’est Maryse Dumoulin qui lira le communiqué de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat, chargée des anciens combattants et de la mémoire. Extrait : « Nous réunir le 19 mars, c’est aussi faire écho à ce que l’histoire de France du vingtième siècle, par ses déchirures, porte de profondément tragique en elle.
Nous ne célébrons aujourd’hui ni victoire ni défaite militaire. L’issue de la guerre d’Algérie n’a pas été réglée par les armes. »
Jean-Pierre Canut lisait quant à lui le communiqué de la FNACA.
Deux chansons étaient diffusées en fin de cérémonie : Et j’entends siffler le train de Richard Anthony, chanson rappelant les douloureuses séparations lors des départs des appelés pour l’Algérie. La seconde, l’Algérie par Serge Lama, une chanson rappelant le destin des jeunes appelés français durant la guerre.