Dans le cadre de ciné paroles, l’équipe du cinéma associatif Les Variétés projetait le film documentaire Parcs Paradoxes, coproduit par Ushuaïa TV. Pour l’occasion, Adrien Cotonat, réalisateur et Simon Petot-Bottin l’acteur principal étaient présents et se prêtaient en fin de projection au jeu des questions réponses avec le public.
Contrairement au précédent ciné paroles consacré aux traditions d’Okinawa au Japon et qui avait fait salle comble, les grandes étendues américaines n’attiraient pas la foule.
Et pourtant, que les images étaient belles. Qu’il s’agisse du parc de Yellowstone (le plus ancien parc des Etats-Unis créé en 1872), avec ses sources fumantes, son geyser, le grand canyon ou encore Monument Valley, les spectateurs en ont pris plein la vue. Le tout accompagné d’une musique composée par un Toulousain, Florent Paris.
Adrien et Simon se connaisse depuis le lycée. Si le premier s’est lancé dans une carrière cinématographique (https://adrien-cotonat.com/), le second épousait celle d’architecte et plus précisément architecte du patrimoine (https://spb-architecture.fr). C’est lui qui a la charge, entre autres, de la rénovation de l’Hôtel de Lassus.
Simon a bénéficié d’une bourse d’études et est parti aux Etats Unis (actuellement, il reçoit en échange un architecte de Chicago).
Un défi technique pour le tournage. Un accès difficile et pratiquement chronométré dans les parcs et des interviews également compliquées à obtenir auprès notamment des rangers. Un défi tout court pour Simon qui au départ ne devait pas apparaître dans le film et qui en devient l’acteur principal.
En amont, Simon avait étudié une quarantaine de parcs.
Le documentaire veut que nous prenions conscience de notre environnement. Et là où il y a paradoxe, c’est comment faire découvrir ces merveilles tout en préservant les lieux. Dans certains cas, les bâtiments et aménagements pour recevoir le public s’intègrent parfaitement. Dans d’autres cas, notamment dans les Everglades, c’est moins évident. Simon avec son œil d’expert met le doigt sur des incongruités et les explique.
Toutefois, les Américains prennent conscience du danger de la surfréquentation.