L’Association Culturelle de Frontignan de Comminges (ACFC) et la mairie préparent le 1er Salon du Livre du village, programmé le dimanche 27 juillet, avec la présence annoncée de 20 auteurs vivant en Haut Comminges et en Barousse. Parmi eux, Laurette Grossmann qui passait toutes ses vacances scolaires dans la maison de ses grands-parents à Loures Barousse.
Laurette Grossmann fut éducatrice dans l’enfance inadaptée, puis infirmière (en hôpital, centre médico-psychologique, prison, établissement scolaire), directrice de crèche, et militante de nombreuses années au planning familial. Actuellement retraitée, elle se partage entre Mauléon- Barousse et Toulouse.
« Dès que j’ai su lire et écrire, j’ai écrit des poèmes. La poésie est une façon d’être, de témoigner d’une intériorité et d’une vision du monde, de se rapprocher des autres par les émotions qui nous lient tous, et à ce qui nous entoure, dit-elle.
Adulte, j’ai eu des textes édités dans la revue de psychiatrie de Jean Oury, quelques poèmes édités dans des revues de poésie qui ont disparu. Pendant le confinement je me suis remise tout naturellement à la poésie.
Ensuite, avec des amis, nous avons préparé des expositions mettant en scène la poésie sur les murs, avec des lectures plurielles par des comédiens, accompagnés de musiciens, et d’autres artistes.
Tout cela m’a permis d’assumer enfin ce que j’ai toujours été dans la vie et qui m’a toujours accompagné dans tout ce que j’ai fait».
Ouvrages publiés
«Sous la peau des silences, sous le voile des images», avec Marie-Dominique Massoni (membre du mouvement surréaliste et situationniste), éditions Numérilivre. Poèmes et textes philosophiques.
«Dans les jardins de l’Aube», poèmes écrits pour les photographies de Catherine Régnier sur la beauté mystérieuse de la Nature. Cette photographe a eu de nombreux porte-folios édités dans des revues internationales. Livre actuellement proposé à des éditeurs.
