Embrunman : les triathlètes commingeois à l’assaut du mythe

Dans le monde du triathlon, il existe deux courses mythiques, l’ironman d’Hawaï et celui d’Embrun. C’est à ce second défi bien français que plusieurs triathlètes du Comminges triathlon ont participé le 15 août dernier. Au programme : 3,8 km de natation pour commencer, 188 km de vélo dans les Alpes avec la montée au col d’Izoard à 2360m d’altitude en plat principal et un marathon de 42km au dessert. Mathieu Puig et Luc Isambert avaient commencé leur préparation dès septembre dernier pour préparer cette épreuve. Ils se sont spécifiquement entraînés tout l’hiver dans les trois disciplines, ce malgré la crise sanitaire et une météo souvent défavorable. Dans leur démarche, ils ont été épaulés dans leur préparation par deux athlètes de haut niveau, Cédric Labadens, vice-champion du monde 2019 dans sa catégorie et Emma Bilham, professionnelle de niveau mondial, récente vainqueure du triathlon de l’Alpe d’Huez, tous deux adhérents au club du Comminges Triathlon.

15 août. Il est 6h quand les athlètes s’élancent dans le plan d’eau, dans la nuit déjà chaude de ce dimanche. Auteurs d’une natation à la hauteur de leurs espérances, Mathieu et Luc sortent de l’eau après environ une heure de natation, et bien que partis dans des vagues différentes (crise sanitaire oblige), les deux triathlètes se retrouvent côte à côte à la sortie du parc à vélo,  accompagnés également par leur compère Cédric Labadens. Victime de crampes, âgé de 10 ans de plus, Luc préfère gérer son effort, la journée sera longue. Récent 2e du triathlon de Nailloux, Mathieu réalise une partie vélo avec les meilleurs. Il reste au contact de Cédric jusqu’au 150e km, puis il souffre de la chaleur. Il est autour de 13h quand il pose le vélo, il fait 35° au moment d’attaquer le marathon. Victime de déshydratation sévère, Mathieu doit renoncer au bout de 14 km à pied. Il est alors 48ème. Devant lui, Cédric, auteur d’une course à pied hors norme, finira à la 21e place de l’épreuve.

Luc finira la partie cycliste en dessous de ses espérances, mais il est bien décidé à remonter. Le marathon est très difficile, mais le public est incroyable, et encourage chaque concurrent comme s’il était en finale olympique à chaque passage. Sa course à pied sans défaillance lui permet de remonter 60 places pour finir à une honorable 118e place. 12h47 pour couvrir l’un des triathlons les plus difficiles du monde.

 

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