« Ce gamin-là, je l’ai vu jouer quand il était cadet, se souvient le manager du Racing Olivier Girard, admiratif. C’est dingue ce qu’il m’a impressionné : il était capable de remonter seul tout le terrain pour aller marquer les essais… »
Vianney Morin a aujourd’hui 20 ans et est toujours promis à un bel avenir, surtout dans son domaine de prédilection, le rugby. 1,77 m pour 90 kg, le centre ailier arrière a fait ses classes à la Réole XIII et y a élimé plus d’un short. Poussin, benjamin, minime, cadet, il a pu développer des qualités de jeu peu communes avant de s’essayer dans l’effectif junior de Limoux. Pôle espoir, sélectionné en équipe de France U17, Vianney intègre le Creps, se blesse, rencontre Loïc Carpene et Olivier Janzac qui, reconnait-il, lui ont apporté tellement de choses rugbystiquement, physiquement, mentalement, « Sans eux, je ne serai pas là aujourd’hui… » avant de suivre les cours de Jérôme de Azevedo qui l’entraîne une année.
Jérôme est aujourd’hui devenu le nouvel entraîneur du Racing. Il a sollicité son poulain, l’a persuadé de venir à Saint-Gaudens tenter la même aventure. Ce n’était pas le projet initial de Vianney mais quand on est compétiteur, on sait ce que veut dire relever un défi. « Je devais rentrer sur Bordeaux, confie Vianney. Jérôme m’a parlé de ce nouveau projet : Rejoindre à Saint-Gaudens une équipe en plein renouveau. Beaucoup de nouveaux joueurs, de nouveaux dirigeants. Cela me plait de faire partie de ce renouveau, je suis moi aussi tenté par les aventures que va vivre cette nouvelle équipe. Je connais bien Jérôme, je sais qu’il entraîne bien. Je fais déjà partie de cet effectif, beaucoup de jeunes, je me suis senti tout de suite bien intégré, aucun problème pour se sentir à l’aise dans cette nouvelle équipe…. ». Gageons qu’avec de tels ingrédients, la mayonnaise ait vite quelque chose de piquant.
