«La fin des combats de la Grande Guerre a marqué les consciences et imprégné les mémoires (…) Ce jour et ce mois ont intégré depuis plus d’un siècle notre patrimoine commun».
Les mots du message de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des armées, sont illustrés ce jeudi 11 novembre 2021 à Labarthe-Rivière par la quarantaine de personnes rassemblées, comme chaque année, autour de leur maire Claire Vougny, pour commémorer cet armistice signé dans la nuit finissante, à 5h15, le 11 novembre 1918.
La même scène, se renouvelle dans toutes les communes de France, depuis que cette date anniversaire est devenue jour férié, en 1922.
En ce matin de novembre 1918, le haut pyrénéen maréchal de France et commandant suprême des forces Alliées, natif de Tarbes, Ferdinand Foch, a reçu en catimini la délégation allemande dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, à l’intérieur d’un wagon-restaurant aménagé en bureau.
L’arrêt des hostilités fut rendu public le même jour avec la proclamation du cessez-le-feu, en fin de matinée, à 11h00, l’heure précise où les barthains se retrouvent tous les ans devant le monument aux morts.
René Autier, actuel président des anciens combattants du village, a écrit dans un message lu par Marie-Paule Parmégiani ce 11 novembre 2021: «Les sacrifices de nos aïeux et de leurs familles méritent notre profond respect et notre gratitude éternelle». Ce sont 43 jeunes hommes de Labarthe-Rivière qui ont péri lors de ce premier conflit mondial, entre 1914 et 1918, soit 10% du nombre d’habitants que comptait alors le village.
Depuis une loi de 2012, tous les morts pour la France, qu’ils soient civils ou militaires, sont désormais honorés. Cela permet de rendre hommage à ceux qui ont péri au cours d’opérations militaires extérieures durant l’année écoulée: ils ont été au nombre de sept à avoir perdu la vie depuis le 11 novembre 2020: leurs noms été cités à Labarthe-Rivière, comme dans toutes les communes du pays.
A l’issue de la cérémonie de commémoration, Roger Milan, ancien appelé qui a combattu pendant 28 mois en Algérie (entre 1954 et 1962), porte-drapeau depuis 42 ans lors des manifestations officielles, a été salué, honoré et remercié par Claire Vougny et le conseil municipal barthain.