Boulogne-sur-Gesse : La coopérative Val de Gascogne en assemblée de section

Les responsable du Groupe Val de Gascogne en assemblée de section, à Boulogne le 15 novembre.
Les responsable du Groupe Val de Gascogne en assemblée de section, à Boulogne le 15 novembre.

L’assemblée annuelle de section de la Coopérative Val de Gascogne s’est tenue lundi 15 novembre à l’auditorium de Boulogne, devant un nombreux parterre d’adhérents des sections du Boulonnais, Couzerans et Astarac.

Etendu sur 5 départements (Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Ariège, sud du Lot-et-Garonne), le territoire de la coopérative est donc découpé en sections : elles sont représentées au sein du Conseil d’administration par des agriculteurs élus, dont Jérôme Adoue, de Boulogne, vice-président en charge des productions animales.

Le bilan d’activité a été détaillé, assorti du rapport financier du Groupe -4500 adhérents, 405 salariés-, les investissements, les projets, les évolutions, les perspectives. L’élection des délégués de section a eu lieu, en vue de l’assemblée générale du 3 décembre à Gimont (32), où ils exerceront leur pouvoir de vote lors du renouvellement du CA et de la présidence.

« Pour dresser le bilan d’une campagne annuelle culturale, relève Geoffrey Goulin, responsable Communication et Agriculture durable, on cumule les récoltes d’été, paille, blé, colza par exemple, et les celles d’automne avec tournesol et le maïs. A Boulogne il y a majoritairement une production de blé, qui s’est avérée moyenne en termes de rendement – contrairement au maïs-, en raison des conditions climatiques lors des moissons, mais de bonne qualité. »

A l’unisson du président Cédric Carpène, le directeur général adjoint Jean-François Deneys fait état du résultat positif et contributif de la quasi-totalité des sociétés du Groupe, négoces, huilerie, transports, meunerie, distribution (Green Val, avec les boutiques Gamm Vert et le premier Grand panier bio ouvert en juin 21 à Saint-Girons).

Le cœur du métier

  • La collecte : Pour l’agriculture conventionnelle, la récolte 2020 bien que d’un faible rendement, s’avère de bonne qualité sur les céréales à paille. Pour la bio, en constant développement, elle s’élève à 15 000 tonnes.
  • L’approvisionnement : A noter une augmentation des ventes de semences de couverts végétaux et une diminution de celle des produits phytosanitaires.
  • L’exploitation : Les investissements sur la conservation des céréales continuent (nouveau séchoir sur le site Bio Lectoure, groupes de froid à Auch, Lombez et Bio Lectoure, table densimétrique à Auch).
  • Les services : Le récent système numérique Val’Sol, pour une agriculture connectée durable, entre dans les objectifs de favoriser les pratiques de captation du carbone dans les sols et de diminution des gaz à effet de serre.

Le boum de la bio

« L’agriculture bio est en plein essor et pèse de façon signification au niveau de la coopérative, puisque 20% de son territoire est cultivé en bio. Là aussi nos investissements sont importants, notamment dans le stockage. Sur le canton, le site de Péguilhan est exclusivement réservé au bio. Et d’un seul silo, la coopérative est passée à cinq. Nos unités de meunerie et de presse d’huile seront modernisées pour travailler en bio. Nous apportons notre soutien à nos adhérents qui exploitent en bio ou qui veulent se convertir, et ils sont de plus en plus nombreux. »

Deux passionnantes interventions ont clôturé la réunion, l’une sur le marché espagnol des céréales par Denis Mousteau, directeur Commercialisation céréalière, accompagné de Damien Dupoux, du cabinet de courtage Emeric ; l’autre sur la stratégie bas carbone de la coopérative, réalisée par Geoffrey Goulin. Il a évoqué la problématique du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre, les pratiques possibles sur les exploitations pour stocker le carbone, etc.

Une vision moderne de l’avenir de l’agriculture dans les territoires, ouverte sur les défis et les enjeux de demain.

http://www.valdegascogne.coop/

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