Alphonse, papi d’un petit Nino né tout récemment le sait. Et dans cette nouvelle chronique, il nous en donne les raisons à la manière poétique.
J’aime la pêche pour toute la poésie qui émane de la Nature, des eaux vives ou dormantes.
Avoir les pieds dans l’eau ou sur des rives célestes, dans le demi-jour, alors que les ombres dessinent alentour des formes merveilleuses et magiques.
J’adore les aurores cotonneuses et le ciel flamboyant lorsque des couleurs singulières se marient et se mirent à l’eau claire des rivières.
Les journées pêche : la cerise sur le gâteau
J’ai un faible pour les racines du genre humain. Pour ce retour aux sources de la femme ou de l’homme prédateur/poète, qui lance sa ligne pour séduire un poisson. Celui-là même dont il faisait souvent, fut un temps, l’incontournable menu.
J’aime le côté sportif de la pêche itinérante en torrent de montagne, en lac d’altitude ou même en lac de plaine avec pour compagnon mon vieux sac-à dos.
Le partage de « journées pêche » est une véritable cerise sur le gâteau.
Fier d’être pêcheur
La pêche est l’école de la patience, de l’adresse, du savoir s’adapter aux caprices et à la méfiance de la gent piscicole.
Les images de poissons séduits et leurs arabesques dessinées au bout de la ligne sont des cinémas sans trucage qui ne s’estompent pas avec le temps. La saturation n’est pas de mise chez les passionnés.
J’aime le choix du plaisir de déguster un poisson ou celui de le gracier.
Je suis fier d’être une sentinelle et un lanceur d’alerte quant aux agressions subies par le milieu aquatique.
Je suis fier d’être pêcheur !
Nouveau site internet : www.pecheur-arias.com