Malgré le covid et le froid, la traditionnelle foire de la Saint André se tenait ce vendredi 3 décembre.
Gel hydroalcoolique et masques à disposition des visiteurs : Alain Kristenik, adjoint à la mairie, est le gardien de la tradition de cette foire. Il ne plaisante pas avec les gestes barrière. El il les fait respecter, à juste titre.
Cette foire remonte au XVIème siècle et a été autorisée par Jeanne, Reine de Navarre et mère d’Henri IV. Dans les années 50, les écoliers n’avaient pas classe ce jour-là.
La météo était de la partie, ce qui a permis l’installation de plusieurs stands, sept au total. Comme chaque année, les chalands sont venus en nombre.
La boulangerie Ribier de Montréjeau et le Petit Moulin de Lalouret-Laffiteau proposaient les fameux tourteaux, une spécialité consommée traditionnellement lors de cette journée. Un producteur de miel de la Serre de Nérous (Saint Gaudens), une conserverie artisanale de Blajan, les légumes bio du jardin planqué complétaient la partie alimentaire. Sans oublier un stand de bonnets et autres colifichets.
Une première également pour les parents d’élèves du RPI de Cazaril-Tambourès, Franquevielle, Loudet et Saint Plancard. Ils proposaient à la vente de succulentes pâtisseries préparées par les mamans.
Une autre spécialité proposée ce jour de la Saint André : la daube. Cette année, il était à nouveau possible de la déguster sur place midi et soir, ce dans le respect des gestes barrière. Beaucoup d’amateurs n’ayant pu avoir de place, faisaient la queue devant le magasin pour obtenir le délicieux plat mijoté de longues heures.
Une tradition qui perdure à Saint Plancard et qui, espérons-le, continuera encore de très nombreuses années.