Mercredi 4 janvier, les élus concernés par la nouvelle intercommunalité étaient invités à Blajan pour une réunion d’information.
Jean-Bernard Castex a accueilli les participants dans sa salle des fêtes en parlant d’un bébé non désiré mais qui était et donc qu’il fallait s’en occuper.
Magali Gasto-Oustric a rappelé les compétences obligatoires qui doivent et devront être prises en charge par la nouvelle structure ainsi que celles qui restent optionnelles mais pour lesquelles la décision doit être prise avant 2020.
Pierre Médevielle a parlé d’un travail de gestion important pour rationaliser les moyens pour éviter un dérapage fiscal. Il n’est en effet plus possible d’alourdir les impôts des ménages ou des entreprises. Et l’on doit se prendre en charge en travaillant en dehors de tout clivage politique.
Et Saint Gaudens ?
Jean-Yves Duclos est un ardent défenseur de l’intercommunalité car ainsi on peut faire ensemble ce que l’on ne peut pas faire seul. Bien sûr, il aurait préféré que la nouvelle intercommunalité épouse les contours du nouveau canton de Saint-Gaudens (qui englobe Montréjeau et Boulogne-sur-Gesse). Mais il ne doit pas y avoir d’opposition avec les deux autres territoires intégrés. « On a devant nous un grand chantier d’harmonisation des compétences, sachant que les communes doivent garder des compétences de proximité »a. Il a rappelé à ce propos que la ville de Saint-Gaudens aura un rôle moteur, mais les petites communes auront leur mot à dire puisqu’elles représentent 97 délégués sur les 143 de l’assemblée communautaire.
Loïc Leroux de Bretagne :
2ème adjoint au maire de L’Isle-en-Dodon, il est président de la communauté de communes des portes du Comminges. Il est donc candidat à la présidence. Né dans le nord de la France, il est arrivé dans la région en 1992 après un parcours professionnel qui l’a mené à Lyon et en Allemagne. C’est aussi un ancien joueur de hockey sur gazon avec plus de 40 sélections en équipe de France.
M. de Bretagne souhaite gouverner de façon collégiale avec une équipe restreinte. Il n’y aura pas forcément 15 vice-présidents, le nombre sera surtout fonction des compétences de chacun. Il souhaite aussi installer des commissions de terrain qui puissent faire remonter des idées et des projets au bureau. M. de Bretagne veut aussi veiller à maintenir la proximité des services publics. Il s’engage aussi à réduire la masse salariale sur trois ans sans mettre les 486 agents actuels en difficulté. Elle représente aujourd’hui 50 % du budget de fonctionnement.
Quelques échanges avec la salle ont clôturé cette réunion.