Lorsqu’on a la chance ou le devoir professionnel de voyager dans des pays dits en voie de développement et que l’on revient après un séjour où l’on a pu vivre parmi les autochtones en fraternité, je vous assure que l’on relativise les choses. Un seul constat : Nous avons vraiment des problématiques de riches pour la quasi totalité d’entre nous, excluant bien sûr tous ceux qui souffrent de situations précaires. On comprend aussitôt, vu les économies de survie de ces pays et le taux d’insécurité qui y règnent, que nombre d’entre eux qui n’ont plus rien à perdre décident de tout quitter. On les appelle des migrants, moi des survivants déracinés!
Au XVIII °siècle l’auteur Philippe Néricault écrivait : « La critique est aisée mais l’art est difficile » Nous sommes tous dans le négativisme voyant systématiquement le verre à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein. Nous les citoyens, la presse, les réseaux sociaux, les opposants en tous genres se pressent de tout détruire sans jamais exprimer du positif. On a l’impression de vivre dans un pays en dictature où les chaos règnent en maître alimentant chaque jour un peu plus la morosité ambiante. Le complotisme vit de beaux jours et l’on est systématiquement contre par principe mais une seule petite minorité descend dans la rue !
L’individualisme règne en maître et le corporatisme vit de beaux jours. On ne sait des soignants, des enseignants, des forces de l’ordre, des antitoux (sirop) ou des Schtroumpfs qui vont le plus mal. Plutôt que de s’unir dans les revendications, chacun dit que c’est lui le plus mal traité alors que tout le monde sait parfaitement que ce sont les Schtroumpfs évidemment qui souffrent le plus. Le Roi et sa cour dans son palais sourient béatement.
Dans 100 jours nous allons voter pour mettre en place un nouveau président de la République. Les Ponces Pilates qui rêvent de jours meilleurs, de justice sociale, d’humanisme, de fraternité vont comme il se doit se laver les mains laissant aux autres le choix du Roi ou de la Reine. Pour le coup on aura le monarque que l’on mérite et qu’on pourra bien sûr, quel qu’il soit, critiquer à outrance dès le lendemain de son élection sachant qu’il s’en moquera puisqu’il sera élu. Il enverra sa garde prétorienne pour calmer le peuple si nécessaire et rendez- vous dans 5 ans pour un bis répétita.
Dans un pays, ou contrairement à d’autres, on peut avoir facilement un doliprane ou se faire opérer ou soigner gratuitement de n’importe quelle maladie dans un hôpital public certes convalescent, je veux vous adresser des vœux d’optimiste me revendiquant utopiste. Assis devant un verre de champagne à moitié plein, je vous souhaite d’être positif en restant négatif (vous l’avez?).
Sachons admirer un coucher de soleil, distribuons des sourires à nos voisins et à tous les gens que nous croisons, tendons la main aux plus démunis fussent-ils blancs ou noirs de peau (Nougaro). Soyons des citoyens du monde pour qui chaque être humain est important et n’abîmons pas davantage notre planète qui nous survivra plus vite que prévu assurément. Refusons de nous laisser empoisonner par ces chaînes d’infos en continu qui ne distillent que du malheur, de la sinistrose, de la haine pour servir le Roi, faire de l’audience et gaver des actionnaires.
Je vous souhaite le meilleur pour 2022 avec l’ensemble des 14 membres de l’équipe rédactionnelle. Merci de lire Petite République.com qui est dorénavant incontournable dans les médias locaux. Tout en n’étant pas dupe, regardez le bon bout de la lorgnette en attendant la révolution qui peut se présenter sous plein de formes.. Un petit clin d’œil à nos 75 petits orphelins maliens vivant dans 75 m² qui portent la joie de vivre dans leurs tripes malgré des conditions de vie très difficiles. Leur cohésion, leur solidarité, leur envie de réussir, l’Amour qu’ils donnent sans contre partie nous invitent à apprécier la Vie et à tendre la main. Pour 2022, tendez la main et le cœur !
« L’audace de l’espoir. Voilà le meilleur de l’esprit américain; avoir l’audace de croire, malgré toutes les indications contraires, que nous pouvions restaurer un sens de la communauté au sein d’une nation déchirée; l’audace de croire que malgré des revers personnels, la perte d’un emploi, un malade dans la famille ou une famille empêtrée dans la pauvreté, nous avions quelque emprise, et par conséquent une responsabilité sur notre propre destin. »
Barack Obama