Les parents d’élèves, remontés contre, non pas la direction de la cité scolaire, mais contre le rectorat !
Lettre d’un parent d’élève en terminale : « Je suis Parent d’un élève scolarisé en classe de Terminale à la cité scolaire de Bagnères de Luchon. Je constate les dysfonctionnements dus à la non anticipation de la recrudescence de la Covid. Je soutiens le proviseur dans sa demande de mettre en place un système de cours en distanciel pour éviter les inégalités dans l’apprentissage des élèves : les internes qui ne peuvent pas venir, les enfants qui sont à l’isolement et les enseignants positifs.
C’est la seule solution pour stopper la flambée de cas empêchant l’internat de fonctionner, menaçant le service de restauration, la vie scolaire, le service d’entretien et les enseignements.
Moi parent, je demande au ministère de l’Education Nationale de la réactivité, de l’efficacité, pas de communication avec effet d’annonce. «
Elodie Cottereau, Présidente FCPE : « Des lettres, de cette teneur, émanant des parents d’élèves ont été adressées au recteur et à l’inspection Académique. Monsieur le proviseur a lui aussi tenté d’obtenir une réponse. Pour permettre un fonctionnement normal de l’établissement, sans succès! Un grand merci à la mobilisation des parents qui a fait réagir l’inspection académique. »
Malheureusement la réponse du rectorat est négative ! Vraisemblablement dictée par des voyants montrant la baisse d’intensité de la pandémie. Pas de solution apportée à un nombre grandissants de cas positifs et de cas contacts engendrés au sein des établissements. Le service internat n’est plus assuré depuis plusieurs semaines, pénalisant les élèves internes. La cité scolaire grandement perturbée ne peut proposer de cours en distanciel sans accord et mise en place de protocole officiel du rectorat. Pas de solution donnée, pas d’équipe de renfort pour permettre un fonctionnement normal de l’établissement.
Un mouvement de grève à été lancé pour cette fin de semaine à partir du 20 janvier
Elodie Cottereau : « Nous soutenons le mouvement pour demander une meilleure anticipation, plus de réaction du Rectorat et de l’inspection académique. Je pense que tous sommes fatigués des effets d’annonces, de communications qui ne débouchent sur rien de concret, sans solutionner les problèmes de fonctionnement de l’établissement. Par expérience, je peux confirmer que réagir n’est pas une garantie que les choses vont s’améliorer, mais ne rien faire est une garantie que rien ne changera. »