Aléna est née à Minsk en Biélorussie. Elle s’est établie dans le Comminges depuis 12 ans avec sa famille, dans une commune au cœur du canton Boulonnais où elle participe à la vie locale. Titulaire de diplômes prestigieux à la fois dans son pays et en France –où elle a travaillé en tant qu’animatrice, formatrice et traductrice – elle est philologue et professeur. Beaucoup de ses élèves sont de nationalités différentes, Biélorusses, Russes et Ukrainiens compris.
Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine déchire son cœur et elle a accepté d’en témoigner pour Petite République.
« J’ai des amis et des attaches dans ces deux pays, c’est très compliqué pour moi. Je suis triste et je pleure, j’ai du mal à regarder les informations à la télé. Je ne peux pas faire de différence entre ces deux pays qui sont frères pour moi, et mon émotion est immense. Mon seul souhait, c’est que ce conflit cesse au plus vite et que le dialogue reprenne. Car la guerre et ses conséquences sont terribles pour tout le monde. »