Comme dans de nombreuses grandes villes en France, plusieurs centaines de psychologues se sont massés devant la Préfecture de Toulouse jeudi 10 mars, pour défendre leur profession. Parmi eux, les représentants de l’association Psychologues en Comminges, présidée par Stéphanie Vernhes, qui exerce à Saint-Gaudens.
A l’appel des organisations professionnelles qui ont lancé cette journée nationale, les psychologues libéraux mais aussi fonctionnaires, ont protesté contre les mesures prises par le Gouvernement. Ils les jugent inacceptables et pénalisantes, pour eux mais aussi pour leur patientèle. L’ensemble des secteurs d’activités étaient représentés : santé, médico-social, territorial, travail, Education nationale…
Leurs revendications, scandées lors du rassemblement, sont détaillées dans une pétition adressée au Premier Ministre :
- reconnaissance de la place des psychologues dans leurs champs d’exercice
- respect d’une pluralité d’approches théoriques et méthodologiques
- arrêt de l’encadrement hiérarchique contraire au code de déontologie, aux statuts et missions
- refus de la subordination au médical
- reconnaissance et respect du code de déontologie ;
- refus d’un ordre professionnel pour les psychologues
- extension de l’accès direct au psychologue sans limitation prédéterminée du nombre d’entretiens et de leur durée
- augmentation des postes dans le service public et secteur social et médico-social
- refus collectif des dispositifs prévoyant l’intervention dans des conditions imposées et avec une rémunération dérisoire ;
- refus de la paupérisation et de la précarisation
- revalorisation de la rémunération
- négociation sur la profession (carrières, rémunérations, recrutements…)
« La mobilisation a été forte et est porteuse d’espoir, conclut Stéphanie Vernhes. Nous ne nous lâcherons pas et exigeons des Pouvoirs Publics des négations à la hauteur de enjeux de la profession. La lutte continue. »