Samedi 30 avril, journée de la non-violence éducative

La première question à se poser serait bien de se demander ce qu’est la violence éducative. Il nous reviendrait ainsi en mémoire les fessées, paires de claques et humiliations subies dans notre enfance. Ce que nous jugeons, à posteriori, tout à fait inacceptable aujourd’hui.

Construire une Europe pour et avec les enfants

Le Conseil de l’Europe s’est intéressé à la question et a lancé sa campagne pour l’interdiction de toute forme de violence éducative. En insistant sur la contradiction qu’il y a entre les agressions verbales et psychologiques que nous pouvons faire subir à nos enfants, alors même que nous affirmons les aimer.

Si j’aurais su, j’aurais pas venu*

Ces nouvelles tendances éducatives nous viennent souvent du nord de l’Europe et une vidéo tournée par Marion Cuerq en 2013 et justement intitulée Si j’aurais su je serais né en Suède, illustre à sa façon les nouvelles tendances éducatives vécues dans ce pays.

Mais on imagine aussi, ici et là, les boucliers qui se lèvent. Les tenants d’une éducation plus rigoriste se rengorger en se demandant si les dérives d’une éducation par trop laxiste ne contiennent pas elles aussi leurs violences dans les relations parents-enfants. Les excès dans un sens amènent souvent les excès dans l’autre. Nos enfants méritent certainement mieux que les débats entre spécialistes et autres pédagogues, qui sont trop rarement confrontés dans leur quotidien aux questions dont ils traitent avec autorité.

Mais revenons à nos enfants

Ce qui est redevenu nécessaire aujourd’hui, c’est d’opérer un changement radical de regard sur nos enfants, se souvenir de l’enfant que nous avons été pour pouvoir imaginer un autre regard sur les enfants d’aujourd’hui.

*Petit Gibus dans La guerre des boutons

Un site à visiter : www.lavie.fr

Source : journée mondiale

Crédit photo : https://apprendreaeduquer.fr/manque-connaissances-violence-educative-ordinaire/

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