Jean-Christophe Gimenez se pose des questions, depuis quelque temps, sur certaines options prises par le Conseil Municipal.
Jean-Christophe Gimenez : « J’ai un peu levé le pied depuis quelques temps, n’étant pas en accord sur certaines options prises au sein du Conseil. Je suis assez direct, je dis tout haut ce que pensent les gens. En attendant d’avoir mis en place de grandes choses, il faut palier. L’essentiel est de satisfaire nos touristes et curistes pour les fidéliser. Au risque de me répéter, privilégions les animations populaires et gratuites en s’appuyant sur les associations. Dans cet esprit, la fanfare mérite des éloges, le spectacle années 60 est un tel succès, que trois dates de plus sont programmées. Motivons les socio pros pour qu’ils créent des événements, nous devons être des facilitateurs. »
Clairement vous ne vous sentez plus en phase, les options prises ne sont plus en adéquation avec votre vision ?
Jean-Christophe : « J’ai joué collectif même si je ne partageais pas certains choix. Maintenant, je vais poursuivre avec ma liberté de penser. En deux ans, je n’ai pas changé, je fais toujours remonter les doléances des vacanciers et des luchonnais. Avec le budget, alloué à certaines animations, venue du Prince Albert II, l’Opéra, nous équipions Badech avec une Pump Track et des jeux d’eau pour satisfaire notre clientèle. A défaut d’avoir une piscine cet été. En période de crise on doit être prudent, c’est l’argent des contribuables, on doit dépenser le moindre euro à bon escient. Nous commerçants, sommes partie prenante de la gestion municipale, si Luchon fonctionne, nos entreprises aussi. Mon rôle avait été bien défini lors de la campagne, je devais être une courroie de transmission entre le conseil et les citoyens. »
Vous semblez dire qu’il n’y a plus de consensus ?
« Nous n’avons pas la même façon de voir les choses, la culture c’est important, mais il ne faut pas que ce soit incompatible avec la priorité économique, du moins pour le moment. La politique de la chaise vide n’est nullement productive pour modifier une façon de faire, c’est pour cela que je resterai. Si on me trouve trop vindicatif, j’en suis désolé, je ne cherche qu’à être utile. Les élus en ont assez d’attendre, ils désirent agir. »
Vous avez traduit votre point de vue dans une déclaration au conseil adressée au Maire Eric Azémar?