Douze adhérent (es), de l’association montréjeaulaise Eco-Rando réussissaient les 20 et 21 juin, l’ascension du plus haut sommet des Pyrénées : l’Aneto.
Ils en rêvaient depuis longtemps, elles, ils l’ont fait. Ils étaient accompagnés de deux guides de haute-montagne, Patrick Lagleize (président de la compagnie des guides des Pyrénées et vice-président du Syndicat national des guides de montagne) et Julien Laporte.
Cette ascension s’est faite en deux étapes. La première consistait à monter au refuge de la Rencluse. Une petite balade à l’arrivée au Trou du Toro ( Forau de Aigualluts), afin de se mettre en jambes pour le lendemain.
D’ici deux ans, le glacier ne sera plus.
Après une bonne nuit de sommeil, départ à 5h30 à la frontale. « La première partie jusqu’au portillon supérieur est pénible avec ses grosses pierres et ses dalles », commente Marie-Thérèse Cinçon Bernigole, présidente de l’association, faisant partie de l’expédition. Après avoir chaussé les crampons, s’être encordés et piolet en main, c’est la traversée du glacier. D’après les guides, d’ici deux ans, si les conditions climatiques évoluent telles qu’aujourd’hui, il n’existera plus. Le sommet sera alors plus difficile à conquérir.
« Nous avons mis 6h30 pour réaliser l’ascension. Au total le mardi, c’est douze heures de marche car il faut redescendre au parking. Le lundi il faisait beau malgré des rafales de vent. Vent également le mardi et orage avec pluie pour la descente. Mais que de beaux souvenirs… ».
