Ce week-end se tenait au village, la septième édition des Baréjadis. Succès mitigé de par le nombre moins important de stands et un public quelque peu boudeur. Public qui était plus nombreux le dimanche malgré un temps mi-figue, mi-raisin. Et puis la Barousse et la Neste sont peut-être victimes de leur dynamisme avec la multitude des animations proposées. Et à signaler que c’est la première fois que la manifestation se déroulait sur deux journées.
Parmi les stands installés à l’intérieur de la salle des fêtes, celui de Cyril Navarro, photographe animalier et nature. « Ce n’est pas encore mon métier, je suis mécanicien moto à Tarbes. Mais je suis passionné de nature, de la faune qui y vit. Très prochainement, je vais habiter à Saléchan chez ma compagne qui gère la Ferme des jours heureux. Je me consacrerai alors à ma passion et j’assurerai la partie communication-marketing de la ferme.»
Les petits trains attirent toutes les générations
Toutes les photos exposées ont été réalisées après de longues heures de patience. S’il s’est contenté jusqu’à maintenant de capter la faune pyrénéenne, il va effectuer dans un avenir proche un voyage en Italie pour étudier le renard qu’on ne chasse pas dans cette région précise.
Beaucoup d’expositions, comme l’association de radiomodélisme de Montréjeau. Son circuit de petits trains attirait les enfants, mais pas que. L’association Elles chassent tenaient également un stand, qui lui aussi recevait beaucoup de visiteurs.
Les Baroudeuches venues en force
A l’extérieur, un sculpteur sur pierre, de nombreuses animations pour les enfants. Des promenades en poney proposées par la Ferme des jours heureux, enchantaient les plus petits. Et puis des stands de miel, de conserves, sans oublier le dimanche le fournil Résistance de Saint Bertrand qui faisait cuire le pain dans le four mobile du village de Sarp.
Une exposition des Baroudeuches avec une vingtaine de 2CV et dérivées mais également des sportives. Sans oublier les Mobeurs du Comminges venus avec Miss Luchon Motors Days !
Moisson et battage à l’ancienne
Dimanche, des volontaires étaient à l’œuvre pour fabriquer des brandons. Et il leur fallait de l’énergie pour enfoncer les coins et créer les entailles devant recevoir la paille le moment venu.
Et puis bien entendu, le battage à l’ancienne réalisé le samedi (le blé était mouillé le dimanche après l’orage du samedi soir). On a même pu voir à l’entrée du village, une moissonneuse-batteuse Massey-Harrys de 1957 avec moteur VW, à l’œuvre dans une parcelle de blé.
L’ambiance était des plus conviviales durant ces deux journées, comme à chaque fois en Barousse.