Un des symboles de la civilisation Egyptienne et du monde méditerranéen antique, le papyrus représente en premier lieu dans la mémoire collective, un support d’écriture spécifique. Mais c’est aussi dans nos jardins modernes, une merveilleuse plante de berge et de poterie.
Originaire essentiellement d’Afrique subtropicale et de Madagascar, le Papyrus, ou souchet à papier, se développe dans les zones marécageuses, riches en nutriments. De la famille des Cypéracées, il a des tiges rigides dressées, couronnées de bractées fines (ce ne sont pas des feuilles !) en forme d’ombrelles. Il compte de nombreuses variétés. Plante graphique et très décorative, elle peut être cultivée près des mares, des cours d’eau, des bassins, des baquets. Si vous tentez la pleine terre, trouvez-lui un endroit constamment humide et abrité du froid, à -6° elle risque de mourir. Le trou sera profond, enrichi de tourbe et de terreau, et bien sûr bien arrosé à la plantation. Surveillez ses besoins hydriques, il en va de sa survie.
Le papyrus réussit très bien dans de grands pots sur la terrasse. Prévoyez une poterie large et profonde. Il faudra qu’il ait toujours les pieds dans l’eau. La coupelle ne doit jamais s’assécher. Ce système lui plaît beaucoup car il boira par les racines, comme à l’état naturel.
Au bout de quelques années, il sera à l’étroit, il faudra changer de pot. Vous pourrez en profiter pour prélever des morceaux et le multiplier. Sectionnez des tronçons bien pourvus de racines et replantez dans un autre pot rempli de bon terreau et de tourbe. La taille du papyrus, en fonction des conditions de culture et de la variété, peut aller de 70 cm à plus de 2,50 mètres.