Boulogne-sur-Gesse : « Jean, le dernier paysan », un livre hommage au monde rural d’autrefois

Jean-Paul Abadie a dédicacé son livre "Jean le dernier paysan face aux Pyrénées, à la maison de la presse le Lutetia à Boulogne. Un hommage au monde rural d'autrefois.
Jean-Paul Abadie a dédicacé son livre "Jean le dernier paysan face aux Pyrénées, à la maison de la presse le Lutetia à Boulogne. Un hommage au monde rural d'autrefois.

Le mercredi 19 octobre, dans le salon de la maison de la presse le Lutétia, l’auteur Jean-Paul Abadie est venu dédicacer son troisième roman, Jean le dernier paysan face aux Pyrénées, paru en autoédition.

Après Les Hautes-Pyrénées de mes grands-parents, et Le sport dans les Pyrénées de mes grands-parents, parus aux Édition Cain, cet ouvrage puise une troisième fois dans l’intarissable source d’inspiration que représente pour Jean-Paul Abadie le monde rural des Pyrénées d’autrefois. Ses racines campagnardes ont pétri sa personnalité et forgé son attachement indéfectible à cette région et aux hommes qui la peuplent.

Maintenant retraité, enseignant de physique chimie en Algérie, Jean-Paul Abadie a travaillé en tant qu’expert environnemental chez Aluminium-Péchiney, puis au Conseil départemental 65. L’écriture est dans sa nature, il a longtemps publié des articles pour diverses revues, Cheval magazine, Atlas, revue Air-France, grands reportages à travers le monde…

Jean, l’humble héros de cette histoire touchante, sans nostalgie aucune mais empreinte de respect et de tendresse, a réellement existé. Il était voisin de la ferme de la famille Abadie dans le village de Campistrous, dans les Hautes-Pyrénées. Né 1924, placé enfant dans une ferme à Bazordan, Jean y a appris son métier de paysan. Le livre déroule le fil de sa vie, à travers une époque révolue, dont le souvenir ne doit pas s’éteindre.

« Il n’a jamais connu la mécanisation de l’agriculture et travaillait avec des vaches sous le joug, se remémore l’écrivain. Quand il a pris sa retraite en 1989, il s’est défait à regret de ses terres et de son troupeau. Il m’a demandé alors de photographier sa charrue attelée de ses deux dernières vaches, photo qui figure sur la couverture du livre. Plus tard j’ai voulu témoigner et rendre hommage à cet homme simple du terroir pyrénéen. »

Dans la troisième partie de l’ouvrage, Jean Paul Abadie ouvre la page, pleine d’espérance, du renouveau de la paysannerie, ce mot reprenant enfin ses lettres de noblesse, essentielle évolution de l’agriculture moderne vers un nouveau paradigme.

A lire sans modération.

http://jeanpaulabadie.free.fr/

Mots-clés :

Articles en relation :