Des commingeois sous l’égide de l’association RESCOF sont actuellement en mission humanitaire au Cambodge. En 2017, certains d’entre eux avaient séjourné en République Démocratique du Congo (RDC) pour un voyage similaire. Le COVID et passé par là et ce type de voyage a été arrêté. Aujourd’hui la situation sanitaire permet à nouveau aux missions humanitaires de revenir dans l’action.
En ce mois d’octobre, l’association remet ça. L’esprit du bénévolat et la solidarité ne se sont point émoussés! Cette association qui oeuvre dans la discrétion mais avec efficacité possède un réseau étendu dans une vingtaine de pays. Elle aide les populations défavorisées à construire leur futur tout cela en favorisant la structuration des communautés par une formation pluridisciplinaire.
Une équipe de bénévoles motivés qui a bien préparé sa mission
C’est ainsi qu’une nouvelle équipe de 8 français Cédric et Cindy ( Moulins), Malika (La Flèche), Sophie et Sébastien (Tarn), Maïlys, Jean-François et Bruno (St-Gaudens), s’est envolée pour le Cambodge ( Asie) , plus précisément dans la province d’Otdar Meanchey dans le nord du pays. Ce n’est pas un voyage d’agrément. Les journées sont bien remplies et les nuits courtes . Nos 8 aventuriers dorment en dortoir. Les matinées sont consacrées à reconstruire, réparer des maisons quoi ont été repérées , nécessitant une intervention.L’après-midi, le plus souvent l’équipe s’occupe des enfants ( activités ludiques) . La langue ( le cambodgien khmer) ne constitue pas un frein. Bruno qui a vécu 6 ans au Cambodge est l’interprète parfait! Il ne ne contente pas de ce rôle de traducteur mais assure aussi une formation aux villageois.
Des situations difficiles
Des moments forts comme cet homme abandonné par sa famille qui a perdu une jambe et un oeil à cause d’une mine anti personnel lors de la guerre frontalière avec la Thaïlande et qui vit sans aucune aide du gouvernement. On ne pourra pas oublier cette veuve Sam Hon qui a recueilli ses 2 petits-enfants . Nos aventuriers réparent sa maison. Une vie difficile qui la conduit à faire de petits travaux pour survivre. Celle-ci ne cesse de remercier ses bienfaiteurs avec son large sourire qui ne coûte pas cher mais qui traduit son immense gratitude! Avec un budget de 400 € en moyenne par maison, à l’issue de leur séjour, nos bâtisseurs non pas de l’extrême mais de l’espoir auront ainsi «restauré» une quinzaine de maisons. Tous sont bien conscients (même les habitués) qu’ils vivent une expérience hors du commun. Au travers de RESCOF, ils participent à la lutte contre la souffrance, la pauvreté, l’exploitation et l’exclusion de la personne humaine. Sur ce voyage au cours de l’année 2022, RESCOF aura pu ainsi intervenir au Cameroun, Côte d’Ivoire, et Bangladesh en novembre.