Extrait du COMMUNIQUE de la CGT SOCOTEC :
MASCARADE SUR LA « NEGOCIATION » PORTANT SUR LA POLITIQUE SOCIALE 2023 ET LE POUVOIR D’ACHAT
Malgré les demandes du syndicat CGT pour une augmentation générale des salaires de 6% afin de maintenir le pouvoir d’achat avec une inflation de près de 7%, la Direction avait l’intention de ne quasiment rien donner et surtout pas d’augmentation générale. Contrainte par les demandes syndicales récurrentes relayées notamment par voie de presse, elle a dû revoir sa copie sous fond de malaise social et a convoqué individuellement les organisations syndicales pour leur présenter un projet d’accord déjà ficelé : une augmentation de 1000€ brut pour l’année 2023, une prime de
transport de 300€, une revalorisation des tickets restaurant de 75cts, une prime de partage de la valeur de 500€.
– Le syndicat CGT a choisi malgré tout de signer cet accord car il présente des avancées notables en termes de rémunération dans un contexte peu favorable
Toutefois, le syndicat CGT constate :
• les propositions aboutissent à une enveloppe de 4,5% de la masse salariale, bien loin de l’inflation (6,8% au 01/10/22),
• le budget d’augmentation des salaires hors prime ne sera que de 2,8%, ce qui conduira à une perte en 2023 de 4% de pouvoir d’achat en moyenne…
- Le pouvoir d’achat n’est pas le seul critère participant au choix du maintien de la grève, à cause des méthodes constantes de notre DRH groupe, de la direction. Nous tenons compte des surcharges de travail, des relations de travail, des relations sociales, des projets de la direction en mode « Lean » qui aboutissent à la perte de notre collectif de travail, à des logiciels de travail défectueux (rapsos, atlas…), à un turnover jamais vu, à des projets successifs de réorganisation affectant la sécurité et la santé de tous les salariés.
Pour toutes ces raisons la CGT a décidé le maintien de la grève des 29 et 30 novembre 2022
- afin de continuer à peser sur l’amélioration de la qualité, des conditions de travail et l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés, là où l’entreprise distribue toujours plus aux actionnaires avec l’argent de l’état et toujours moins aux salariés.