Ce samedi 3 décembre 2022, les socialistes du Volvestre ont éprouvé le besoin de se rassembler au Bois de Castres. Invitée et en spectateur privilégié Petite République y a assisté en se faisant la plus discrète possible. C’est Rémi Ramon en tant que secrétaire local qui animait les débats. Tous les ténors politiques du parti socialiste du Volvestre avaient répondu présents ( Roujas, Turrel, Tempesta, Vezat…). Les échanges ont été très courtois mais sans concession et emprunts de beaucoup de lucidité.
La première constatation c’est que les socialistes ou les sympathisants présents sont pleinement conscients de l’état actuel de leur parti et des raisons pour lesquelles ils en sont arrivés à ce stade. On regarde la grandeur d’antan dans les rétroviseurs et avec nostalgie mais on croit en l’avenir.
Pourtant les idées humanistes sont toujours très présentes et construire une société plus juste, plus humaine, plus écologique est dans les tripes de chacun d’eux. Ils ont conscience qu’il faut tout revoir dans le fond et dans la forme et proposer un vrai projet de société. « On a perdu le soutien des classes ouvrières et populaires, il faut les retrouver par des propositions claires et compréhensibles par tous » dira l’un des militants.
Durant tout ce temps de parole, des idées ont été proposées, débattues parfois avec beaucoup de convictions. Préparer le congrès du parti socialiste de Marseille qui aura lieu en début d’année avec cette idée que l’opinion publique ne pardonnerait pas une cacophonie, des divisions et le manque d’’émergence de quelque chose de novateur. Avoir des idées, un projet et le défendre en se refusant de penser que l’extrême droite puisse être une alternative et que cette économie libérale qui écrase tout sur son passage ne puisse être que la seule solution.
Le tout nouveau président du conseil départemental Sébastien Vincini est venu partager ce moment. Des propos politiques forts, sans concession mais emprunt d’un grand espoir pour l’avenir. Il faut travailler et travailler encore pour se remettre en question et construire un vrai projet de société dira-t-il en substance. Il soulignera ses liens amicaux avec la présidente de région Carole Delga.
La création d’une seule structure socialiste comprenant tout le Volvestre a été abordée. Quelques réticences des sections de Rieux et Montesquieu Volvestre exprimées par les présents feront qu’il faudra attendre un peu encore. Peut être un zeste de néophobie…
Un repas républicain clôturait ce moment de travail. « Les camarades » ont eu plaisir à partager cet instant de convivialité où l’on refait le monde avec aisance, bonheur et grand espoir. Les sourires étaient sur tous les visages et on consommait sans modération… la fraternité. Le militantisme n’est pas mort visiblement et on y croit toujours contre vent et marée. Un engagement dans la société qui devient rare pour être souligné…
