Mélanie Joffre vient de terminer vendredi 13 janvier, sa collaboration avec la mairie de Saint-Blancard où elle assurait les fonctions de chargée de mission. A l’issue de ses études en master Tourisme à Pau, Mélanie a travaillé au Conseil départemental du Gers. C’est là qu’elle a rencontré Christine Huppert, maire de Saint Blancard, qui l’a embauchée pour un contrat d’un an.
Ses missions furent multiples : elle a participé à de nombreux dossiers de développement, le rachat du château, l’embellissement du village, le partenariat avec la base nautique du lac et les associations, les vélos électriques, l’énergie, la gestion des réseaux sociaux et du site internet, la création de supports de communication pour la commune et ses différents acteurs. Sur le plan événementiel, Mélanie a aidé à la mise en place d’actions festives, le marché de Noël et bien d’autres.
« Ce fut une expérience formidable, se réjouit-elle, sur tous les plans. D’abord cette opportunité professionnelle m’a permis de prendre connaissance du terrain, de passer de la théorie à la pratique, d’entrer de plain-pied dans la réalité d’un territoire, riche de potentialités. C’était pour moi un souhait que j’ai eu la chance de voir se réaliser et Saint-Blancard est le lieu idéal. J’y ai fait de magnifiques rencontres, j’ai côtoyé des gens formidables, de tous les milieux, et j’ai beaucoup appris. »
Mélanie aurait pu rempiler mais la jeune Béarnaise a préféré retourner dans sa région paloise après sa parenthèse enchantée. « Saint-Blancard restera pour moi un beau souvenir et un précieux tremplin pour la suite. »
Mais si la municipalité de Saint-Blancard perd Mélanie Joffre, elle gagne Louis Roucourt. Ce jeune Breton de 24 ans prend la suite de Mélanie, avec laquelle il a accompli le même cursus universitaire à Pau. La passation s’est bien déroulée pendant la semaine précédant le lundi 16 janvier, date de sa prise de fonction, pour bien connaître les dossiers en cours. Il a beaucoup voyagé, en France, en Espagne, au Costa-Rica, mais il ne connaissait pas Midi-Pyrénées. Du coup venir dans le Gers est pour lui une belle occasion de joindre l’utile à l’agréable. « Les sujets à traiter déjà en cours et ceux à venir tissent un panel éclectique et fort intéressant des missions qui m’attendent. Elles me feront évoluer et évoluer au même titre que la commune. Je découvre le pays, ses spécificités, son caractère, le rugby, et l’hospitalité des gens. Je m’y sens bien. »
