A la suite de l’annonce faite par Manuel Valls de ne pas voter pour le candidat du parti socialiste, Marie Caroline Tempesta candidate pour ce parti dans la 7° circonscription de la Haute Garonne a souhaité réagir.
« Depuis l’âge de 27 ans, je me suis engagée au sein du parti socialiste pour porter des valeurs humanistes où l’homme et ses conditions de vie doivent rester au centre de toutes les préoccupations. Durant toutes ces années, j’ai pu observer des débats en interne parfois houleux mais toujours constructifs. A la fin nos concordances étaient toujours plus fortes que nos divergences. Cela permettait de construire l’avenir en proposant aux français de bénéficier notamment de lois sociétales garantes de la triptyque liberté, égalité et surtout fraternité.
Au delà des histoires d’homme qui n’ont au fond que peu d’importance au regard de l’histoire, il y a des valeurs et des règles qui doivent s’appliquer et qui valent d’ailleurs pour tous les partis politiques. Il s’agit de cohérence, de fidélité, de respect de la parole donnée et de loyauté à un parti qui nous a tout donné surtout en tant qu’élus de la République.
Benoit Hamon est le candidat officiel du parti socialiste qui puise sa légitimité d’une primaire mise en place dans un esprit démocratique pour désigner le meilleur d’entre nous. A moins d’en contester les résultats, dès sa désignation, chaque membre du parti se doit bien entendu de soutenir bec et ongles celui qui a été désigné même s’il n’était pas son candidat initial. C’est une condition sine qua non pour qu’un parti puisse continuer à exister. Ne pas respecter cette règle, c’est mettre en danger au delà de l’existence d’un parti politique, une stabilité démocratique en empêchant une crédibilité d’ alternance future. Il semble aux yeux des français inconcevable d’appartenir à un parti politique et de voter pour le candidat d’une autre formation. Au delà des turpitudes nationales, j’invite les militants et les sympathisants à conserver cet esprit de camaraderie qui fait la force du parti socialiste et de ne pas se laisser emporter par du découragement, de la colère ou autres sentiments de défaitisme. La force d’un parti c’est d’abord ses hommes et ses femmes, constitués de militants de base, qui croient aux valeurs portées en commun. »