Le 28 octobre 2019, le corps d’un homme était retrouvé lardé de plus d’une quarantaine de coups de couteau dans un appartement de Carbonne. L’affaire du « meurtre de la rue Jean Jaurès » à Carbonne s’était répandue comme une trainée de poudre dans cette petite ville de 6000 habitants en sidérant tous ses habitants qui ne pouvaient imaginer qu’un pareil faits divers barbare puisse se dérouler dans leur commune où tout le monde se connait. C’est ce samedi en début d’après midi que les sapeurs pompiers avaient découvert la scène de crime. Il baigne dans une mare de sang. Le légiste dénombrera en tout une cinquantaine de coups de couteau. Les gendarmes de Muret interpellent un Varois qui passe aux aveux. Mobile ? Une dispute qui aurait mal tourné. « Une scène d’une grande violence » qui aurait fait suite à une relation sexuelle « sur fond d’alcool et de drogue », selon le magistrat.
Le meurtrier et sa victime ne se connaissaient que depuis très peu. C’est par internet qu’ils avaient fait connaissance deux jours avant les faits. C’est lors d’une deuxième rencontre que les faits se sont passés. Morgan Rocca, déjà condamné en 2007 à 23 ans pour un meurtre similaire, avait porté les coups fatals à sa victime, un maçon d’origine portugaise. Libéré deux ans plus tôt, l’ancien cuisinier d’origine varoise se trouvait en libération conditionnelle au moment du crime.
Mercredi, l’auteur de ce crime, un quadragénaire âgé de 40 ans a été condamné à trente ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Haute-Garonne, assortis d’une peine de sûreté de vingt ans. L’avocat général avait requis de son côté la perpétuité contre cet homme en récidive. L’horreur des faits et la récidive ont sans doute pesé lourd dans le verdict.
Les deux hommes ne se connaissaient que depuis deux jours lorsque Morgan Rocca, déjà condamné en 2007 à 23 ans pour un meurtre similaire, avait porté les coups fatals à sa victime, un maçon d’origine portugaise. Ils avaient échangé sur Internet, avant de passer la soirée ensemble, au cours de laquelle ils avaient bu, consommé de la drogue et avaient eu des rapports sexuels.
Libéré deux ans plus tôt, l’ancien cuisinier d’origine varoise se trouvait en libération conditionnelle au moment du crime. Le suspect n’est pas un inconnu de la justice. Sur ses six condamnations au casier, l’une concerne déjà un homicide « sur une personne en état de faiblesse ». Prononcée en 2007, elle l’avait déjà condamné à 23 ans de réclusion.