Ils sont la splendeur du printemps dans les jardins, les cerisiers du Japon donnent toute la mesure de leur beauté en ce moment, au mois d’avril. Admirés au Japon tout particulièrement, les cerisiers en fleurs sont l’objet d’un véritable culte. La tradition d’aller les voir au zénith de leur floraison, draine des millions de personnes sous les neiges roses de ces arbres vénérés aux somptueuses parures.
Cette habitude s’appelle Hanami, qui signifie « observation des cerisiers », nommés sakura, et de nombreuses festivités sont organisées dans le pays. Hanami peut aussi se faire dans son propre jardin, il suffit de planter un ou plusieurs cerisiers du Japon pour profiter de cette splendeur éphémère, qui ne dure d’une quinzaine de jours avant l’apparition des petites feuilles. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Pour rivaliser avec le Japon, plantez une allée si vous avez la place, ou deux ou trois arbres ensemble, l’effet sera majoré, mais le cerisier à fleurs sera tout aussi remarquable en isolé. Il sera dans ce cas le point de mire du jardin. Le sakura, Prunus serrulata en latin, a été sélectionné non pour les fruits, quasi inexistants, mais pour les fleurs. De la famille des Rosacées, il vient d’Asie comme son nom l’indique, est rustique jusqu’à – 18° ou plus, son feuillage caduc se pare de feu en automne. Installez-le à cette période au soleil à l’abri des vents dominants, dans une fosse large, bien drainée de graviers, placez 2 ou 3 seaux de terreau-terre de jardin (prenez la couche supérieure, celle où s’accroche les herbes, elle est riche en éléments nutritifs), fixez un tuteur solide, placez l’arbre, recouvrez du même mélange additionné de fertilisant type Or brun. Laissez une cuvette, sans trop tasser. Arrosez abondamment. Ne taillez pas, supprimez après la floraison le bois mort ou les branches déséquilibrées. Pas de traitement. Plusieurs variétés sont disponibles, de 3m à 15 m de haut, toutes magnifiques. Ne vous en privez pas.