Samedi 8 avril, Jean-Jacques Dumur habitué des lieux, donnait une conférence ayant pour thème : les peintres d’histoire sont – ils des témoins ou des instruments utilisés par les hommes de pouvoir ?
La première partie de ce thème était consacrée à Jacques-Louis David (1748-1825). L’auditoire nombreux était captivé et quelque peu surpris par les révélations du conférencier. « Un David compliqué, un David salopard », dira en préambule Jean-Jacques Dumur. Un peintre qu’il admire pour son œuvre mais pas en tant qu’homme. Et une question : « doit -on dissocier l’homme de son œuvre ? »
Ce peintre a vu trois époques : il a commencé sa carrière sous l’ancien régime, connu la révolution sous laquelle il vota même la mort de Louis XVI, vécu sa notoriété sous l’empire et mourut sous la restauration. « Incarnation du vice et de la vertu sous la révolution française », selon le conférencier. Membre de l’Académie royale, il la combat sous la révolution. Entre autres.
Quoiqu’il en soit, Jacques-Louis David laisse une collection impressionnante dont quelques pièces font l’orgueil des plus grands musées du monde.
Un cocktail offert par le casino venait clôturer ce brillant exposé.