Les potes dénotent ? Une amitié entre trois couples qui chantaient dans une chorale et qui à la faveur du covid (comme quoi, il y a du bon partout), montaient une petite troupe de théâtre en même temps qu’un spectacle, Y’a pas d’urgence.
Trois femmes : Pascale, Jocelyne, Viviane, infirmières et médecin. Trois hommes : Patrick au banjo et à l’harmonica, Pascal, souffre-douleur du groupe comme il se qualifie lui-même à la guitare et Jean-Pierre le blessé soigné à la vapeur de whisky.
Car nous sommes dans un hôpital et précisément au service des urgences, dans la salle de repos. On parle de tout, de rien, les hommes fantasment sur une certaine Sandra. Bien entendu la jalousie (légendaire ?), des femmes s’exprime. Les thèmes abordés visent à casser les mythes de la maternité, des petits-enfants (vous savez, les chicouf), des ados, des régimes ou encore les élus.
Tout cela en dialogue ou en chansons écrites sur des airs connus. Des parodies hilarantes et très bien chantées.
On ne s’ennuie pas une seule seconde durant le spectacle de près d’une heure et demie, spectacle proposé par Marie de la médiathèque communale.
Si ce spectacle est parfaitement déjanté et caricatural (heureusement pour nous), il reflète certaines réalités du quotidien. Et si encore les actions du personnel soignant sont caricaturales à l’extrême, il leur est rendu hommage dans la dernière chanson de la pièce.
Bref, si vous ne connaissez par ces potes, courrez les voir à la première occasion qui se présentera à vous.
Si vous êtes organisateurs (comité des fêtes, associations, etc.), vous pouvez les contacter au : 06 71 26 65 32.