Un plaidoyer pour les valeurs de la République et de la démocratie
Vendredi 28 avril, le président du Conseil Départemental Georges Méric, accompagné des conseillers départementaux Sandrine Duarte et Christian Sans et en présence de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et députée de la 8ème circonscription, s’est rendu dans le canton de Cazères. Il est allé à la rencontre des acteurs locaux et des habitants qui font la richesse et la diversité du département de la Haute-Garonne.
Depuis 2015, le canton de Cazères est passé de 16 communes à 91. Un territoire immense de 985 km2 peuplé de plus de 44 000 habitants. Il regroupe désormais les anciens cantons de L’Isle-en-Dodon (24 communes), d’Aurignac (19 communes), de Rieumes (15 communes), de Cazères (16 communes), de Saint-Lys (2 communes), du Fousseret (14 communes) et de Muret (1 commune). Avec ce redécoupage administratif, le territoire du canton s’affranchit des limites d’arrondissements, avec 43 communes incluses dans l’arrondissement de Saint-Gaudens et 48 dans l’arrondissement de Muret.
Divers déplacements ont été effectués durant cette journée : A Poucharramet avec la visite de la Maison de la Terre, au Lherm avec la présentation du projet de construction du restaurant scolaire, au Fousseret avec la présentation de la maquette du nouveau siège de la communauté de communes, à L’isle en Dodon avec la présentation du nouveau collège, à Terrebasse avec la visite de l’exploitation agricole de Thomas Faure et à Cazères avec la visite de l’association Recobrada.
Le point d’orgue de la journée fut la rencontre avec les maires du canton au gymnase de Le Fousseret. En cette période difficile, le président du Conseil Départemental mais aussi Carole Delga par sa présence à haute valeur symbolique, ont voulu montrer leur attachement viscéral aux valeurs de la République. Georges Meric décrivit la situation de la France avec une grande lucidité. Il aborda tour à tour la fracture sociale, l’exaspération des populations, le rejet des élites et des élus, la montée du communautarisme et le danger d’une société qui éclate et qui se divise. Face à cela, le président du Conseil Départemental a voulu montrer une détermination sans faille et ne rien lâcher sur les valeurs universalistes et humanistes qui l’animent. Il inscrit l’action du département dans la défense de ces valeurs essentielles et vitales.
Dans un plaidoyer à la Jaurès, il défendit le principe d’universalité, la défense de la République, la pratique de la citoyenneté et de la démocratie participative, la consécration de la laïcité et prôna une culture pour tous, source d’épanouissement et d’émancipation. Donner sa chance à chacun est son mot d’ordre. Il n’y avait aucun place dans ses propos pour la fatalité et le défaitisme. Une énergie communicative a traversé l’assemblée présente.
La réunion se terminait par la traditionnelle séance des questions réponses avant que la partie conviviale de la journée ne prenne place permettant alors des échanges moins formels.