Les 15 et 16 octobre, l’association mycologique de Carbonne et du Volvestre, proposait son exposition annuelle dans la salle des fêtes de la ville.
Après cet été très sec et cet automne qui, aux dires des météorologues est certainement le plus chaud depuis bien longtemps, la cueillette de champignons, dans notre région, a dû être compliquée.
À ce propos, nous avons rencontré Didier Lamarque, président de l’association pour connaître son opinion.
Tout d’abord, combien de membres ont participé à la recherche de spécimens ?
Samedi, en tout début de matinée, nous nous sommes retrouvés place de la République pour un départ en covoiturage.
Nous avons pu nous répartir en 8 équipes de 3 à 4 personnes, vers différents lieux de cueillette que nous connaissons bien.
À quelle répartition territoriale avez-vous pensé ?
Certains se sont rendus vers Rieumes, d’autres ont préféré se diriger vers la haute Ariège. Les plus courageux sont allés jusque dans les hautes Pyrénées.
c’est en moyenne montagne que nous avons ramené le plus de variétés.
Comme dit précédemment, nous n’avons pas eu de précipitations suffisantes dans notre secteur.
Comptez-vous avoir beaucoup de visiteurs et pensez-vous recruter de nouveaux adhérents ?
Difficile de le dire, cette sécheresse risque de démotiver les visiteurs potentiels.
Demain lundi, nous attendons, comme chaque année la visites des élèves des écoles primaires de Carbonne.
Pour ce qui est des adhésions, ce matin, nous enregistrons avec plaisir la venues de 2 nouveaux amateurs.
Je profite de cette interview pour informer les personnes intéressées par la mycologie que notre ami Georges Elandalloussi vient de publier un petit fascicule répertoriant pas moins de 82 variétés de bolets. Une compilation de plus de 30 ans de travail.