Le déplacement de la Ressourcerie à Aspet – Un évènement attendu !
Depuis quelques années, la Ressourcerie à Aspet est pénalisée dans sa vocation de donner une seconde vie aux vêtements. Le local prêté par la municipalité ne correspondait plus aux normes de sécurité qu’imposent les locaux ouverts au public. Les travaux envisagés à entreprendre pour mettre le local aux normes se sont trouvés à l’étude difficilement réalisable.
Ce fut un vrai travail de romain avec la conséquence qu’à chaque ouverture il a fallu chaque semaine sortir des centaines de kilos de vêtements sous le préau le matin pour les rentrer au local en fin de matinée. Cette situation n’a pas découragé les bénévoles qui se sont pliées à cette contrainte pour rendre accessible la matière vestimentaire au public. La bonne surprise fut récemment d’apprendre que la municipalité mettait à disposition le local de l’ancienne crèche à Saint Jean Baptiste. Les Ateliers du Temps Libre occupent déjà les lieux, la municipalité a proposé à diverses associations de rejoindre cette structure : Le club de gym et de marche, la spéléo et La Ressourcerie, émanation de l’Association La Sève (initiatrice également de la Foire Bio annuelle à Arbas).
Ce nouveau local de la Ressourcerie est parfaitement situé par rapport au centre-ville et proche du nouveau parking. Le lieu dispose d’une grande cour, d’un préau important, de toilettes et de lavabos.
Ce qu’ils en disent : « L’association La Sève remercie chaleureusement la municipalité d’Aspet qui a voté l’octroi de ce local à l’unanimité. Ce nouveau lieu va permettre à la Ressourcerie d’envisager plus sereinement l’avenir et d’améliorer ses prestations. La mairie devrait remettre les clés du local à la Ressourcerie tout début décembre. Les bénévoles déménageront les stocks de la Ressourcerie courant décembre, ce qui représente un énorme chantier pour trier, amener les affaires, démonter les étagères et les remonter dans le nouveau local ». « Le vêtement fait partie aujourd’hui des causes de pollutions majeures du fait de la part importante de substances textiles de synthèse issues du pétrole, non biodégradable. Faire durer l’usage des vêtements, comme résister à l’addiction à l’effet de mode est devenu en soi un acte d’engagement politique conséquent, avec l’augmentation de l’achat responsable. L’effet de mode est devenu ringard paradoxalement ; une ironie du sort ! ». « Devant l’augmentation exponentielle des déchets que sont les vêtements usagers, est-ce que le bénévolat sera une réponse suffisante ? ».
