Laura d’Annunzio et Lisa Biennes participaient pour la première fois au rallye humanitaire Roses des sables qui allait les emmener dans le désert marocain.
Quelques jours avant le départ, Laura était venue présenter ce projet et son véhicule 4×4 aux petits écoliers de l’école Sainte Germaine ( https://www.petiterepublique.com/2023/09/30/montrejeau-le-trophee-roses-des-sables-a-sainte-germaine/).
6 000 kms parcourus
Ce mardi 28 novembre, elle venait présenter un diaporama de son périple et répondre aux innombrables questions des petits écoliers.
Quelques 6 000km parcourus pour Laura et les quelques 300 autres participantes. Après avoir traversé l’Espagne et pris le bateau pour Tanger, les filles arrivaient à Errachidia. Un premier bivouac sur trois réalisés dont celui de Merzouga et ses célèbres dunes. Le retour se faisait par Marrakech.
Le premier jour était consacré à la remise des dons à l’association qui se charge par la suite de les distribuer. Il s’agit de fournitures scolaires, de puériculture, pour la majorité.
Une demie journée d’école par semaine
Des souvenirs, Laura en a beaucoup. Ce qui l’a surtout frappé, elle qui ne connaissait pas ce pays, ce sont les enfants qui marchent dans le désert. Qui marchent pour aller à l’école, parfois seulement une demie journée par semaine. Les villages sont éloignés les uns des autres. L’association aide à la construction d’écoles. L’association construit également des gymnases réservés aux filles qui ainsi peuvent pratiquer un sport sans être sous le regard des garçons… Une autre aide, celle aux femmes isolées qui pratiquent l’artisanat.
Il y a eu beaucoup d’échanges avec les enfants même si cela n’était pas toujours facile avec la barrière de la langue. Des échanges également avec les écoliers de Sainte Germaine qui posaient encore et encore des questions auxquelles Laura répondait avec beaucoup de gentillesse.
Le rallye par lui-même a duré sept jours auxquels il faut ajouter trois jours pour le voyage. Un seul incident mécanique était vite résolu par l’équipe technique. « On couchait sous des tentes, à même le sol, bien emmitouflées car la nuit la température descendait à 7 ou 8 degrés. Nous avions la chance de pouvoir nous doucher chaque jour. »
Laura est tombée sous le charme du Maroc et se promet d’y retourner.