Selon les historiens, le passage à la nouvelle année est célébré depuis plusieurs millénaires. Des centaines d’années avant notre ère, les Romains marquaient déjà le Nouvel An d’une manière semblable à la nôtre… Mais en mars.
« La nouvelle année a toujours été un jour important à Rome », souligne l’historien français Jean Scheid, du Collège de France. « C’était un jour de fête publique. Les gens passaient la journée à jouer, manger et boire ». La coutume s’est ensuite répandue dans l’Empire romain. À l’époque, on ne brûlait pas de voitures trop occupé à faire des orgies. Il n’y avait pas non plus de contrôle alcoolémie. On pouvait conduire son char sans coup férir, le char ité messa est
Ce n’est pourtant qu’en -46 avant notre ère que Jules César introduit le calendrier moderne et fait du 1er janvier le début officiel de l’année et le décompte qui allait avec X IX VIII VII VI V IV III II I « HAVE NONUS ANNUS » Traduction olé olé de bonne année en latin ça ne s’invente pas !
L’Europe médiévale, cependant, préférait célébrer la nouvelle année à des dates ayant une signification religieuse, y compris Noël.
En 1582, le pape Grégoire XIII a remplacé le calendrier Julien (rien avoir avec Clerc) par le calendrier grégorien (Grégoire de nos jours), corrigeant les incohérences mathématiques. La plupart des pays catholiques (ils en restent) ont alors adopté ce calendrier et son Premier Janvier, mais les pays protestants ne s’y sont mis que progressivement. (Toujours à se faire remarquer)
La plupart des pays du monde (sauf la Russie encore eux !) ont aujourd’hui adopté le 1er Janvier comme le premier jour officiel de l’année nouvelle, mais le Nouvel An orthodoxe (il ne manquait plus qu’eux), qui suit toujours le calendrier Julien (Massip un ami numéoo) tombe le 14 Janvier, tandis que le Nouvel An chinois, déterminé en fonction de la position de la lune, peut tomber n’importe quel jour entre le 21 janvier et le 20 février. Cette année, cela sera le 10 février, les Arnaud ne seront pas à la fête ce jour-là déjà pris !
S’inscrivant dans cette longue tradition millénaire, la rédaction de Petite République.com vous souhaite une bonne année 2024 avec quelques états d’âme vu le contexte national et international. J’aurai plutôt envie de vous dire une citation qui est mienne « Même dans la désespérance, il y a toujours une raison d’espérer » Je veux croire en l’homme et à l’universalisme. Je nous souhaite que tous ensemble unis par le partage de mêmes valeurs humanistes nous restions optimistes en l’avenir. En pensant aux insectes éphémères, qui l’été, attirés par les lampadaires, viennent mourir d’avoir cru à la Lumière. Ne soyons pas dupes des miroirs aux alouettes que l’on nous promet. Le changement climatique qui arrive à grands pas va réduire à néant les frontières que chacun croit infranchissable. Sous l’eau on ne peut pas vivre… Demandez au 170 millions d’habitants du Bengladech qui commencent à préparer les valises !
Merci de lire PetiteRépublique, cher lecteurs fidèles. Je vous souhaite le meilleur !