L’Assemblée Générale de l’école alternative Frizbi à Rouède ce 5 janvier
Après les présentations des personnes de l’assistance, les parents et sympathisants, et un exposé du mode d’intervention, un rappel historique du projet a été fait par la référente de l’école : « Pourquoi nous sommes là ? », et l’exposé de l’objectif de la réunion « Faire avancer le projet », avec l’exposé du mode d’intervention et de modération.
L’historique, rappel : « Pourquoi on est là aujourd’hui ? Il y a deux ans à quelques uns nous voulions faire une école parentale en plein air, en forêt. Si c’est les parents, il n’y a pas de salariés, si c’est en forêt, il n’y a pas de locaux. Les charges sont réduites ».
Le premier principe de réalité, l’adaptation : «En France nous n’avons pas le droit de faire l’école en plein air. Nous avons cherché des locaux. Nous avions trouvé un local à Sengouagnet pas cher, presque aux normes, mais nous n’avons pas eu le soutien de la municipalité. Nous avons cherché ailleurs ».
Le deuxième principe de réalité : « A l’épreuve nous avons découvert que l’école parentale n’était pas la meilleure solution, aussi nous nous sommes orientés sur la base de référents stables avec un salarié qui viendra trois jours par semaine et le vendredi, plus deux bénévoles en accompagnement et quatre parents pour les jours de sortie ».
Le local a été trouvé à Rouede, une location. L’aménagement du local et de l’environnement a été réalisé par les parents, un travail colossal pour la mise aux normes. « La contribution des parents est de deux cent Euros pour les foyers aux revenus les plus faibles, et elle augmente en fonction des revenus, mais aussi des tarifs dégressifs pour les familles nombreuses. Nous sommes partis sur la base de quinze enfants avec un maximum à vingt. Pour l’école parentale du vendredi, un référent pédagogique et au plan de la sécurité est présent conformément à la Loi. Dans les faits on se retrouve avec un salarié présent sur quatre jours ». Pour ne pas augmenter la contribution des parents, un appel à suggestion fut adressé à l’assemblée pour des moyens d’apports financiers extérieurs. La force de la dynamique du projet s’en est trouvée confirmée par la diversité des propositions encourageantes, par exemple des points de restauration dans les grandes manifestations, les festivals, l’organisation de concerts de soutien, de salon du livre pédagogique, etc.
De rappeler que : « Le plus dur a été accompli ! », avec les retards au plan de l’agrément.
A l’exposé des coûts, une augmentation de la contribution parentale a été envisagée : «Une réserve a été constituée pour palier au départ éventuel de parents ».
A la question : « Pourquoi limiter à trente le nombre d’élève ? », « Parce qu’au dessus de trente ça ne colle plus avec le projet pédagogique et l’exigence du maintien d’un niveau de relation réelle entre les enfants et les intervenants ».
Le tour de table en fin de réunion confirme chez les sympathisants l’adhésion unanime sur le travail et l’énergie qui a été déployée tant au plan des travaux qu’à celui des difficultés administratives. Les parents présents demeurent confiants quand à l’avenir de leur projet portés de toute évidence avec une volonté dans leur engagement éducatif : « Il faut avoir vu ces enfants échanger avec simplicité au travers des langues usitées, le français, l’espagnol et l’anglais avec une fluidité surprenante ». Un sympathisant de conclure : « Merci pour l’organisation et le cadrage de la réunion, nous sommes disponibles pour pouvoir vous aider par des actions artistiques », un autre :« En tant qu’adulte, enfant j’aurais aimé vivre une scolarité ainsi ».
