Montréjeau : La mise au point du maire sur la grève des services municipaux

Eric Miquel lors du point presse

Petite République informait ses lecteurs le 6 mars dernier, qu’une grève était en cours aux services municipaux (https://www.petiterepublique.com/2024/03/06/montrejeau-les-agents-de-la-mairie-en-greve/). Le maire, Eric Miquel, lors d’un point presse tenait à mettre les choses au point.

Une altercation entre deux agents

Rappelons les faits. Jean-François Puissegur, employé aux services techniques et délégué syndical CGT, invitait la presse le mercredi 6 mars pour les informer qu’une grève était en cours et touchait tout le personnel de la mairie. Après une entrevue avec le Maire, le délégué syndical nous prévenait que cette grève cessait. Elle aura durée de 14h à 17h. Le Maire recevait une délégation le soir même à 17h30.

« Cet après-midi-là, nous étions en visio-conférence », indique le Maire. « J’ai été averti à 15H. Les revendications relayées par la presse ne sont pas celles défendues par la délégation des agents des services techniques. Ceux-ci se sont mis en grève suite à une altercation entre deux agents techniques. Comment affirmé ensuite qu’ils ont eu gain de cause puisque ces revendications  m’étaient inconnues ? Le porte-parole de cette revendication a bien précisé que son objet n’était pas en lien avec le pilotage des ressources humaines, mais bien  en relation avec cet évènement. »

Manipulation des employés municipaux…et de la presse

Et le Maire de préciser que contrairement à ce qui était écrit dans la presse, sur les 48 agents communaux, neuf agents techniques se sont déclarés en grève. Huit agents des travaux en régie et un agent des parcs et jardins.

Il est à signaler que les grévistes voulaient que le Maire prenne fait et cause contre la victime (qui a porté plainte). L’agresseur a également porté plainte. Des menaces de mort auraient été proférées. Le Maire a reçu séparément le lendemain, les deux protagonistes.

Ce qui déplaît fortement au Maire, c’est la manipulation faite  aux employés.

Concernant l’altercation qui s’est produite le matin, des mesures ont été prises :

–          Accompagnement individuel des deux agents par un psychologue du travail du Centre de gestion de Haute-Garonne.

–          Accompagnement collectif de l’ensemble des agents techniques des ateliers municipaux par un psychologue du travail pour « normaliser » les interactions professionnelles entre ces agents.

–          Sanction disciplinaire de premier groupe pour les deux agents concernés par l’altercation du matin.

–          Sanction disciplinaire automatique pour tous les agents qui seront impliqués dans une altercation sur leur temps de travail et gradation de ces sanctions selon la répétition de ces actes par les agents impliqués.

Et pour répondre aux revendications relayées par la presse :

Elles sont portées par un agent communal, également délégué syndical qui :

–          Sur son temps de travail s’est inscrit sur les listes électorales de la communes.

–          Lors d’une réunion de travail avec sa supérieure hiérarchique le même jour, a fait connaître cette démarche en la justifiant par la volonté de s’engager pour les prochaines élections municipales. Soit en tête de liste, soit dans la liste portée par l’actuelle tête de liste de l’opposition. Affichant donc de manière explicite son opposition face à la politique de son employeur actuel.

Et le Maire de conclure : « il est regrettable que les agents communaux soient utilisés comme un outil politique pour la campagne municipale qui manifestement commence pour certains et qu’ils soient manipulés à cette fin. »

 

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