Après le résultat très encourageant du premier tour, Michel Montsarrat candidat pour la République en Marche répond à nos questions.
Dans quel état d’esprit abordez-vous le second tour ?
« Tout d’abord, je remercie tous les électeurs pour leur soutien et leur confiance. Cela donne une forte dynamique à ces élections. Je me félicite de constater que l’ordre est revenu, le Front National à reculé et c’est une bonne chose. Nos concitoyens ont tranché entre le passé que représente le PS, la dissidence de Hamon et le rassemblement autour du président. Je suis confiant mais je sais que cela sera difficile. Il faut se rassembler au 2nd tour autour de la modernité et du réveil de la nation. »
Avez-vous évalué vos chances de réussite ?
« Il faut continuer à convaincre. Je fais une campagne de terrain. Je suis proche des gens, d’ailleurs beaucoup me connaissent pour être depuis des années un acteur économique du Comminges. Face à nous se sont des professionnels de la politique qui se cooptent, se choisissent entre eux. Joël Aviragnet, envers qui je n’ai aucun ressentiment, est mis en place par la présidente de région, il est un digne représentant du système que l’on rejette. D’où la mobilisation faite autour de lui « il faut sauver le soldat Ryan ».
Pour cela des militants PS d’un peu partout ont envahi la 8ème circonscription faisant du porte à porte et du forcing auprès de la population. Je trouve cela un peu vexant et humiliant pour les commingeois. Ne peuvent-il pas penser par eux même que l’on se croit obligé de les y aider ? J’espère que cette pression ne sera pas suffisante, que les électeurs garderont leur libre arbitre. Pour ma part je suis sur le terrain avec les référents qui seront toujours à leur écoute pour faire remonter leurs questionnements. »
Vous serez élu et de nombreuses personnes pensent que, néophyte, vous serez un député godillot ou un député-gauche. Qu’avez-vous à leur répondre ?
« En tant que président de l’UMIH pour le sud du département, j’ai l’habitude de rencontrer des personnes à hautes responsabilités et de négocier avec elles. Et pas uniquement pour des cocktails. Je me bats pour défendre des actions, les intérêts des personnes de la restauration. Membre du conseil de l’Office de tourisme, je siège à EPTR. Je ne suis donc pas tout à fait un novice, je sais batailler et défendre les intérêts de la communauté. Il y a déjà longtemps que je participe à la vie de Luchon et de tout son « pays » par l’EPTR. J’ai été dans les premiers à défendre et à porter le festival du film de Luchon qui est devenu aujourd’hui une référence en la matière. Pour être élu il faut un peu de hargne et de caractère, et ça, je crois que je sais faire ».