Petite République publiait dernièrement un communiqué de Jérôme Baron, conseiller municipal d’opposition (https://www.petiterepublique.com/2024/04/20/montrejeau-communique-de-jerome-baron-conseiller-municipal/). Aujourd’hui, Michel Capomasi, adjoint aux Affaires Scolaires et à la Jeunesse de Montréjeau, répond.
« Une « petite clarification » s’impose.
Monsieur Baron s’acharne à vouloir pointer la gestion communale de Montréjeau, assez souvent son seul doigt levé dans le trio de l’opposition qui manifestement peine à se stabiliser et à trouver sa cohérence.
Une posture qui se nourrit du mécontentement ou de la déception que peuvent sans doute faire naître les orientations de la majorité en place ; choisies et assumées, dans un contexte national incertain et fragmenté, pour viser le bien commun d’abord. A cette fin, gérer une collectivité réclame dévouement et honnêteté intellectuelle. A distance de la démagogie.
Monsieur Baron, lorsqu’il veut agréger les insatisfactions, devrait savoir qu’être aux responsabilités engage la pleine connaissance des choses et de leur complexité. Que c’est une autre affaire que celle d’être le communicateur de solutions simples et de promesses, sans devoir rendre bon compte de leurs effets.
Une opposition devrait s’élever elle aussi sur la base d’un préalable démocratique et, en la matière, il ne suffit pas dans un communiqué d’user du « nous » quand on pense « je ». Et puis s’opposer n’interdit pas de dire vrai.
Déclarer que l’augmentation de la taxe foncière sert en particulier à combler le déficit de la Caisse des écoles, c’est mal informer. C’est méconnaître la traduction d’un budget et des opérations d’écritures comptables sans flux financiers réels.
Le subventionnement « sur le papier », en faveur de la Caisse des écoles depuis le budget principal, n’a pas d’autre intention que celle d’aller progressivement vers la clôture de ce budget annexe. Une mesure décidée, étant donné que le projet porté par Montréjeau d’un Regroupement Pédagogique Concentré dans le but de pleinement associer les communes d’Ausson, de Cuguron et des Tourreilles au fonctionnement de nos deux écoles publiques, n’a pu aboutir. Montréjeau continuera donc seule d’assurer la compétence scolaire, mais dès septembre 2024 à travers le budget principal et à moyens constants.
Quant aux investissements réalisés ou projetés, ils sont les fruits d’un positionnement majoritaire unanime, avec en ligne de mire un service consolidé, pour une redistribution dans l’intérêt du collectif et non pas simplement vers l’individu. Exemple de cette politique, la création du Centre de Santé de Montréjeau a été voulue avec une prise de risque mesurée, et a trouvé sa place dans un territoire où l’offre de soin s’affaiblit à grande vitesse, partout.
Mais effectivement, quand on ne s’attache qu’aux chiffres, éduquer et soigner coûtent et ne rapportent pas toujours suffisamment. Dans notre monde fragile, inégal et en souffrance, cela peut néanmoins aider une société à tenir debout. »
