Lilhac : Sculpter le corps féminin, la passion de Sandrine Verdier

Sandrine Verdier, sculptrice, exposait à Lilhac.
Sandrine Verdier, sculptrice, exposait à Lilhac.

Sandrine Verdier, artiste peintre et sculptrice, graphiste indépendante et professeur d’art plastique à Toulouse, exposait plusieurs de ses statues à Lilhac, pour la fête de la nature, samedi 25 mai. Cette parisienne maintenant commingeoise partage son année entre son métier d’enseignante et sa création artistique dans son atelier de Lussan-Adeilhac.

Inspirée par le corps humain, Sandrine utilise la terre, une argile spéciale à laquelle elle donne un rendu de métal, avec des reflets dorés somptueux, proche du bronze, alliage qu’elle adore aussi travailler.

« Cette technique appliquée à la terre que je modèle, c’est mon petit truc à moi, sourit Sandrine, quand ma sculpture est faite j’ajoute un bouche-pore, de la cire d’abeille, dans lequel j’incorpore de la poudre de bronze, ce qui donne ce soyeux métallique spécial. » Sandrine Verdier aime travailler les formes du corps féminin à travers lequel elle exprime les émotions, les failles, les incomplétudes de la vie, où tous les possibles sont à portée d’imagination.

Pour élaborer les corps morcelés en volumes elliptiques qui sont sa marque, Sandrine procède par étape, par plaque, qu’elle monte l’une après l’autre, après des temps de séchage différents, jusqu’à ce que la forme soit entière. C’est alors qu’elle évide des parties pour donner à l’ensemble sa finalité. Il s’en dégage une force torturée et suggestive qui fascine, émeut et subjugue.

Prochaine exposition de Sandrine Verdier à Montauban en décembre.

 

https://www.instagram.com/sandrine.verdier/

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