Dans le cadre du renouvellement des conventions TER en une convention unique visant à assurer le service public ferroviaire régional de transport, la Région demande à la SNCF une plus grande transparence financière ainsi qu’une meilleure qualité de service.
Afin de rendre le TER plus attractif et satisfaire les 56 000 usagers quotidiens, les élus de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ont décidé aujourd’hui à l’unanimité, en Assemblée plénière, de prendre le temps nécessaire pour aboutir, avec la SNCF, à un nouveau partenariat toujours plus ambitieux, qui améliorera l’offre actuelle pour l’usager.
Un délai supplémentaire de 6 mois, pendant lequel les conventions actuelles seront prolongées, devrait permettre d’aboutir d’ici la fin de l’année à un futur contrat d’exploitation d’une durée de 7 ans, plus respectueux des finances publiques et des attentes des habitants de la Région.
Comme l’a indiqué la Présidente de Région dans ses courriers adressés à la direction de la SNCF ces derniers mois, « il n’est pas acceptable que la réduction du service public ferroviaire soit la seule réponse à la « dérive » des coûts du modèle ferroviaire que vous proposez ».
« Le montant de la contribution demandée par la SNCF ne nous convient pas et l’effort qu’ils nous demandent de faire est clairement déraisonnable. Il n’est pas acceptable de payer 260M€ par an à la SNCF pour assurer l’exploitation du service TER sans en connaître le détail : je souhaite plus de transparence financière et un effort essentiel sur la qualité du service proposé. Je ne lâcherai pas car mon objectif est clair : continuer à rendre le TER attractif pour fidéliser les usagers et en conquérir de nouveaux », a déclaré Carole Delga à l’occasion de l’Assemblée plénière.
« Je me bats pour assurer un service public régional de transport efficace et satisfaisant pour les usagers de notre Région ! »
Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est la première région française à investir massivement en faveur du rail – 1,5 milliard d’euros d’ici 2021 -, engagement pris à l’issue des Etats généraux du rail et de l’intermodalité en décembre dernier.