Le 7 octobre 2023, un tuerie , sans précédent, effectuée par l’organisation terroriste du Hamas allait marquer le début d’une histoire du monde, à jamais. Une barbarie qui fait froid dans le dos. Un bilan de 1139 morts dont certains dans des conditions atroces dont 859 civils et plus de 3400 blessés. 150 otages ont été enlevés et conduits dans la bande de Gaza. Certains ont subi des viols ou des atrocités qui ne peuvent être faites que par des être humains ayant perdu toute humanité. Un profond traumatisme pour la population d’Israël qui, après avoir resserrer les liens devant une telle horreur, s’est déchirée devant les agissements des dirigeants d’extrême droite de ce pays. Un pays très divisé et un premier ministre qui reste sourd à tout appel du monde pour que tout cela cesse. Une réponse justifiée à une attaque injustifiée et inacceptable ne peut se transformer en vengeance contre tout un peuple où tous les moyens sont permis.
Avec comme volonté énoncée la destruction du Hamas quoiqu’il en coûte, la mise en place d’une stratégie mortifère sacrifient des milliers de vies humaines dont un nombre incalculable d’enfants innocents, de vieillards ou de femmes dans la désespérance.
Bloquée dans un espace restreint sans aucune possibilité de fuir ou de se réfugier dans un autre pays ou dans un espace sécurisé, la population gazouie subit jour après jour, nuit après nuit, heure après heure des bombardements destructeurs. La mort rode à chaque instant, à chaque coin
de rue et la terreur s’est installée. Méthodiquement, l’armée israélienne poursuit son œuvre avec une finalité dont on ne dit pas tout qui pose question. Les dirigeants devront en répondre un jour devant la justice internationale. Ils rejoindront les leaders du Hamas à l’origine de la boucherie du 7 octobre.
La bande de Gaza n’est qu’un champ de ruines où il ne sera plus possible de vivre le jour d’après. On affame un peuple, on asservit un peuple, on détruit un peuple en s’excusant de temps à autre d’une bavure ou d’une erreur regrettable et on continue de plus belle. Certains parlent de génocide, de crimes contre l’humanité, des mots d’une puissance incroyable qui devront être validés un jour par la cour pénale internationale. Les images qui nous proviennent sont insupportables comme l’ont été celles du massacre du 7 octobre.
Une communauté internationale qui est impuissante et qui laisse faire où en d’autres lieux elle avait su imposer sa volonté. Des missiles avec des drapeaux américains qui tuent à Gaza interrogent sur la géo politique et la géo stratégie de nos démocraties avec une fidélité aveugle à l’autre qui pose réellement question.
Un point de non retour où jamais plus les choses ne seront comme avant…
Dans le monde la jeunesse commence à se soulever et à hurler. Partout on importe la guerre israélo-palestinienne et la France n’est pas épargnée. On se déchire et deux camps se font face et on nous oblige à choisir l’un ou l’autre. Nous sommes à un tournant de notre civilisation et on assiste sous nos yeux à la naissance du monde d’après. Cette guerre au Moyen Orient ne doit pas nous faire oublier que sur le sol européen un autre conflit est en train d’hypothéquer notre avenir. Ne nous habituons pas à cela. Gardons cette humanité qui est en nous, défendons ces valeurs non négociables où le respect de la vie humaine doit rester ancré en nous. Toutes les vies humaines se valent. Nos vieilles démocraties et la paix sont en danger et l’on regarde ailleurs trop occupé à savoir si notre nombril se porte bien.
Brel disait dans sa chanson Jojo : « Nous parlons en silence/D’une jeunesse vieille/Nous savons tous les deux/Que le monde sommeille/ Par manque d’imprudence »
