Ouverture des ventes du Pass Rail estival pour les jeunes à partir du 5 juin.
L’État et Régions de France annoncent l’ouverture des ventes du Pass Rail estival pour les jeunes à partir du mercredi 5 juin.
Ce dispositif partenarial permettra aux jeunes âgés de 16 à 27 ans, de toutes nationalités, de découvrir la France en train cet été de manière illimitée sur le réseau régional et Intercités.
Vendu au prix de 49 €, ce Pass Rail sera valable 31 jours à compter de la date choisie, entre le 1er juillet et le 31 août 2024. Il permettra de réserver des billets à zéro euro, à utiliser sur les trains régionaux et les trains Intercités conventionnés par l’État.
Le Pass Rail sera également valable sur les trains de nuit Intercités, y compris sur les places en couchette moyennant une réservation payante. Sont en revanche exclus du dispositif les trains à grande vitesse (TGV) et les trains Transilien conventionnés par Ile-de-France Mobilités.
Les informations détaillées sur le Pass Rail sont disponibles sur les sites internet des partenaires et des distributeurs.
Le Pass Rail à destination des jeunes s’inscrit dans le cadre d’une expérimentation décidée par l’Etat et les Régions pour l’été 2024. Le protocole qui vient d’être conclu entre l’Etat et Régions de France au nom de toutes les Régions partenaires en définit le cadre, le financement ainsi que les modalités de son évaluation.
Après l’annonce faite par l’Etat et Régions de France d’ouvrir les ventes du Pass Rail estival pour les jeunes à partir de demain, Carole Delga, présidente de Régions de France et présidente de la Région Occitanie, réagit :
« Le lancement du Pass Rail est une bonne chose, puisqu’il s’agit de proposer une offre à bas prix pour les jeunes à l’échelle nationale. Je rappelle que l’ensemble des présidents de Région appellent depuis plus d’un an à un grand plan en faveur du rail. C’est le mode de transport le moins polluant et le plus sécurisant. Mais pour que les Français passent au train, il faut des trains à l’heure, des trains qui aient un bon niveau d’accueil, qui soient propres, confortables, qu’il y ait aussi la connexion wifi pour pouvoir travailler et des tarifs pas chers. Cela a un coût et l’État doit, aux côtés des Régions, engager ces investissements. C’est le prix à payer pour la transformation écologique, pour le pouvoir d’achat et pour notre industrie ferroviaire française et européenne ».