Michel Figeac, bénévole des Jo et Paralympiques de Paris est de retour à Carbonne depuis quelques jours.
Nous l’avons rencontré, des souvenirs plein la tête et des étoiles dans ses yeux.
Quel est votre ressenti?
Un mot me vient à l’esprit «Fantastique ».
Si les Jeux Olympiques ont été grandioses, les Paralympiques m’ont laissé un souvenir impérissable.
Dès la fin de la soirée d’ouverture, l’ambiance au Stade de France est allée crescendo.
Quelles sont vos impressions après ces quelques jours de retour à la vie courante?
Il fallait voir l’enthousiasme des supporters, la gentillesse des gens, que ce soit des spectateurs, des sportifs, du service d’ordre… Durant mes 5 semaines parisiennes, je peux le certifier, tant sur les terrains que dans les tribunes, la politique à été mise de côté.
Je tiens ici à féliciter les organisateurs pour la très bonne gestion des lieux, que ce soit dans les stades et même dans Paris.
Qu’est-ce qui vous a marqué le plus ?
Je dois reconnaître que ce sont les épreuves de Paralympique.
Comme dirigeant carbonnais des anciens du club de foot, la JSC, j’ai œuvré au cécifoot.
Le stade avec la Tour Eiffel en perspective m’a laissé un souvenir impérissable. Quant à la finale, quel exploit des français !
Nous sommes resté très tard la nuit entre joueurs, arbitres et officiels, sur ce site magnifique.
Vous avez, je crois, une anecdote au sujet du tennis de table?
En effet, je ne sais pas si beaucoup de carbonnaises et carbonnais se souviennent, mais le pongiste Simon Gouzy a vécu à Carbonne dans sa prime jeunesse. Il a fait ses début de tennis de table à Bérat. Personnellement je suis resté en contact avec sa famille dont j’ai été très proche durant ces années passées à Carbonne.
Une dernière réflexion ?
Ces Jeux ont été me semble-t-il un coup de maître, tout particulièrement les Paralympiques qui ont été mis en lumière. J’espère que leur médiatisation ne restera pas sans suite.