Manifestation du Collectif « Cagire sans usine » au Cap d’Arbon

Durant la matinée le moment fut celui de la concertation après le rituel de la photographie
Durant la matinée le moment fut celui de la concertation après le rituel de la photographie

Le Collectif « Cagire sans usine » sur le site du Cap d’Arbon à Estadens, mardi 26 novembre

Pour sa première manifestation le Collectif « Cagire sans usine » s’était donné rendez-vous ce matin du 26 novembre sur le chantier au Cap d’Arbon dans la fraicheur du matin. A la levée du jour ce sont quatre vingt personnes venues se retrouver autour de la banderole déployée devant les engins de chantier, dont l’incontournable bras articulé de la pelleteuse en attente de sa prochaine prédation excavatrice. Cafés chaud et petits déjeuner pour certain furent bien venu avant l’attente du démarrage du chantier et l’arrivée des manifestants.

La gendarmerie s’était associée aimablement à la réunion, sans toutefois manquer à son devoir en verbalisant les véhicules stationnés le long du chemin de la zone artisanale en attente d’artisans. Le futur directeur de l’usine Alexis Saurine était également présent pour recevoir avec assurance le premier chargement de matériel, notamment les grilles du chantier.

Durant la matinée le moment fut celui de la concertation après le rituel de la photographie du groupe. La mixité des échanges pesaient élégamment du côté féminin avec l’évocation des différents postes de responsabilité dans la conduite future de l’action, comme si les événements de l’A69 avaient fait école dans la capacité au partage de la parole en situation.

Un mouvement de résistance difficile à situer dans le mode QCM. On pouvait entendre : « Le point fédérateur est le caractère inapproprié de l’emplacement, autant dans la prétention vertueuse au plan écologique, que dans les nuisances perçues des agriculteurs qui devront cohabiter avec des 38 tonnes sur une route inadaptée, que pour la sécurité des riverains, la circulation cyclo-touristique, l’impact paysagé désastreux, etc », « Les travaux ont commencé alors que la consultation du public n’est même pas terminée ! », « Il n’y avait même pas de panneaux du permis de construire ce matin ! », « Pour ne pas que notre indignation soit traitée par l’Intelligence Artificielle dans l’Enquête Publique par Internet, nous écrivons à la main nos commentaires  ! ». La matinée s’est poursuivie avec la promesse d’être rejoint par des aficionados de la moto touristique.

 

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