Hommage à Claude Michelin-Daure le bouilleur de cru de Montespan

Homme du terroir, il aimait la terre, son tracteur, son jardin, les bois
Homme du terroir, il aimait la terre, son tracteur, son jardin, les bois

Claude MICHELIN-DAURE, le bouilleur de cru de Montespan, figure emblématique du village n’est plus. C’est devant une foule immense qu’a été rendu un dernier hommage dans la salle de cérémonie des Pompes Funèbres l’Olivier à Saint-Martory le lundi 2 décembre.

Marie Christine Ilorens Maire de Montespan a rappelé avec émotion la place qu’occupait Claude avec son activité de bouilleur de cru, mais bien plus encore par le souvenir de la proximité qu’ils ont partagé dans l’encrage de la vie communale

Après avoir cité Jean d’Ormesson : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. », suivit d’extrais de la lecture de son attention : « Nous sommes donc rassemblés en ce lundi 02 décembre 2024, dans cette salle de cérémonie afin d’accompagner solennellement Claude et exprimer notre affection. Claude est arrivé très jeune dans, notre village, celui-là même qui allait devenir son village! », « Personnage emblématique au caractère bien trempé mais honnête et droit, modeste et simple, voire pudique, Claude savait être aussi convivial et jovial », « Claude fut conseiller municipal de 1971 à 1988. D’abord avec Monsieur Duprat puis avec Monsieur Liesenfeld. En toutes circonstances et avec qui que ce soit, il savait affirmer ses convictions parfois avec force et détermination. Ce qu’il a continué de faire bien après et je peux en parler, notamment depuis que je suis maire. Il râlait, « roumèguait » souvent sur l’entretien des chemins mais se plaisait à m’aider à remettre les choses en ordre et les faiseurs de trouble à leur juste place », « Depuis l’âge de 16 ans jusqu’en 2021, passionné par son activité, il a d’abord sillonné les routes avec son père Jean de village en village, et sur la place de Montespan », « Chaque année, à l’heure des premiers frimas, Claude installait ses alambics, arrangeait le tas de bois qui allait faire bouillonner ses belles machines, avec Thierry, son gendre et ses fidèles compagnons Louis et Henri. Tout le monde attendait son arrivée avec impatience. Il est ainsi des temps forts qui rythment la vie du village », « Homme du terroir, il aimait la terre, son tracteur, son jardin, les bois. C’était un besogneux comme on dit. Il s’est éteint après des années de labeur mais aussi après 68 ans de bonheur avec sa Paupau comme il aimait à l’appeler », « Oui Claude s’en est allé mais longtemps la silhouette de l’homme dans sa salopette bleue devant les alambics restera dans nos mémoires et dans nos cœurs ».

Marie Christine Ilorens a terminé son allocution en citant Rob Liano :  “Le chagrin que nous ressentons lorsque nous perdons un être cher est le prix à payer pour l’avoir eu dans notre vie.”

 

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