Une journée de la résilience pour se préparer à faire face aux risques majeurs était organisée le jeudi 19 décembre à la Maison des associations.
Celle-ci était Organisée par C-Prim (Centre Pyrénéen des Risques Majeurs), et la CCPHG (Communauté de communes Pyrénées Haut-Garonnaises). Elle réunissait une cinquantaine d’élus du territoire et un groupe de sapeurs-pompiers, emmenés par le Lieutenant-Colonel Nicolas Morlans, chef du groupement sud à Saint Gaudens.
Un petit déjeuner, offert par la mairie, permettait aux participants d’échanger avant d’entrer dans le vif du sujet.
La majorité des communes de la CCPHG sont exposés aux risques majeurs
Patrick Saulneron, maire de Gourdan-Polignan, introduisait la journée en souhaitant la bienvenue à tout le monde. Il rappelait que sa commune avait été fortement impactée lors des inondations de 2013.
Alain Puente, Président de la CCPHG lui emboîte le pas et rappelle que la majeure partie des 76 communes constituant la Communauté de communes dont il a la charge, sont exposées aux risques majeurs. « Notre territoire a les inconvénients de ses avantages. Qui dit vallée encaissée, dit montées brusques des eaux, chutes de blocs, avalanches et glissements de terrain. Il faut savoir prendre les bonnes dispositions en état de stress. Être capable de coordonner les différents services. Assurer la sauvegarde des biens et des personnes.»
Se questionner lors d’une d’une situation critique
Un exercice sur table était ensuite proposé aux participants. Ils se sont confrontés au pilotage d’une cellule de crise en situation critique. Ils ont mené des opérations de sauvegarde afin de se questionner sur le caractère opérationnel de leurs plans communaux et intercommunaux de sauvegarde (PCS/PICS). Cet exercice était animé par l’IRMa (Institut des Risques Majeurs), le C-PRIM avec les services de l’Etat, la Protection civile et le SDIS.
Après un déjeuner pris sur place, place aux temps d’échanges et de conférences. Notons l’intervention de la maire de Saint Béat, Anna Changeux dont sa commune a elle aussi payer un lourd tribut lors de la crue de la Garonne en 2013.
