Depuis l’annonce de la suppression des contrats aidés, 15 postes ne sont pas remplacés dans les 8 écoles et le collège Calandreta du pays toulousain. Ce sont donc des parents qui, à tour de rôle, se relaient pour assurer un service minimum. Mais à la fin de l’année scolaire, ce sont plus de 30 postes qui seraient supprimés, entrainant la fermeture de la plupart des établissements.
Depuis 1980, nos écoles associatives, laïques, immersives en occitan, jouent le jeu de la plus grande accessibilité de l’enseignement dans ces établissements scolaires ouverts à tous. Le recours aux emplois aidés permet de garantir cette ouverture, tout en facilitant le retour à l’emploi pour des personnes en difficultés personnelles et professionnelles.
Sur la Haute-Garonne, le désengagement de l’Etat renvoie 30 personnes au chômage et les parents ne peuvent pas compenser la perte de 200 000 € d’aides. En Bretagne, la préfecture a trouvé une solution pour pérenniser tous les contrats aidés des écoles Diwan et leurs centres de loisirs pour 2017 et 2018. Ce qui est possible en Bretagne doit l’être en Occitanie.
Les calandrons et leurs parents se rassembleront le mardi 26 septembre à 12h devant la préfecture. Une lettre en pièce-jointe et une demande d’audience a été adressée au Préfet. En cette journée européenne des langues, nous rappellerons que pour promouvoir la diversité linguistique, le plurilinguisme, l’apprentissage des langues tout au long de la vie, l’Etat ne peut pas mettre en péril nos écoles, et l’enseignement de l’occitan dont Calandreta est l’un des acteurs majeurs.
communiqué de presse