À l’initiative de Rémi Ramond, secrétaire de la section socialiste du Carbonnais, une partie des 126 militants que compte la section se sont retrouvés, samedi 15 février en milieu de matinée, salle des fêtes de Marquefave pour débattre des sujets du moment.
Rémi Ramond, dans son discours de bienvenue remerciait chaleureusement Éric Payen, maire de la commune pour le prêt de la salle ainsi que tous les participants venus des différentes communes du secteur.
Il demandait aux plus anciens militants de la section de bien vouloir le rejoindre, à savoir Bernard Bros, ancien maire de Carbonne et Gérard Roujas, ancien maire de Peyssies, ancien Conseiller Général, ancien sénateur, actuellement président du PETR Pays du Sud toulousain, a qui il demandait de bien vouloir faire le récit de leur passé militant.
Nous apprenions que tous deux, à quelques mois d’intervalles s’étaient politiquement engagés voila une cinquantaine d’années au parti socialiste.
Bernard Bros expliquait qu’en tant que médecin généraliste, il avait rencontré la maire de Marquefave de l’époque et que, confrontant leurs idées, celles-ci les avaient rapproché au point que Bernard rejoignait la section du village.
Plus tard, on lui demandait de créer une section à Rieux Volvestre.
Un peu plus tard, André Méric alors sénateur lui suggérait de rejoindre la section de Carbonne pour « y mettre de l’ordre ».
Bernard Bros rappelait ensuite les péripéties communale lors de la période de l’Union de la gauche, puis de son implication dans la vie de Carbonne jusqu’à son mandat de maire de 2013 à 2020 ainsi que des fonctions qu’il eut dans les instances fédérales et nationales.
Se tournant vers Gérard Roujas, il faisait mentions du parcours de ce dernier.
Tout d’abord avec la prise de la mairie de Peyssies puis celle de conseiller général (gagnée contre Jean-Baptiste Doumeng dit « Le milliardaire rouge » , du rôle qu’il avait joué en collaboration avec Dominique Brière et Jean Ayçaguer pour cet investiture), avant de devenir par la suite Sénateur de la Haute garonne.
Il concluait en rappelant « souvenons nous que nous sommes un parti de gouvernement.
Aujourd’hui nous voyons la dispersion de la gauche du fait de l’extrémisme de Mélenchon».
Gérard Roujas prenant la parole rappelait son attachement aux tendances qui existaient à l’époque : Rocard, Chevènement, Mitterrand et qu’il regrettait la disparition de celles-ci. « Des tendances qui ne fracturaient pas, mais favorisaient et enrichissaient le débat » devait-il conclure.
Rémi Ramond enchaînait sur le futur congrès du parti, proposait ensuite de débattre sur la nécessité de clarification et celle de prendre définitivement leur distance avec LFI.
Les débats se sont poursuivis autour d’une succulente paella.
