La présidente de la Région Occitanie et des Régions de France, Carole Delga, poursuit aujourd’hui son déplacement au Salon International de l’Agriculture. Elle a enchainé hier les rencontres professionnelles avec des représentants du monde agricole et viticole, avant d’aller à la rencontre des 123 producteurs présents sur l’espace Occitanie, le plus vaste des régions de France, et des 164 éleveurs régionaux rassemblés dans le pavillon 1. La présidente a également échangé à cette occasion avec la centaine d’élèves, étudiants ou apprentis présents au salon qui portent les couleurs de la Région dans le cadre du trophée international de l’enseignement agricole. Carole Delga a notamment présenté lors de ce déplacement deux nouveautés initiées par la Région Occitanie pour défendre et soutenir l’agriculture régionale : une nouvelle aide à la trésorerie de 15 M€ et un plaidoyer pour la future Politique Agricole Commune (PAC).
« Nous en avons fait la preuve en Occitanie : l’accompagnement des Régions est essentiel pour protéger les agriculteurs des aléas, qu’ils soient climatiques ou économiques, notamment dans les premières années d’installation. Nous allons rester offensifs pour faire émerger un modèle agricole plus résilient, plus durable et plus diversifié, et qui permette à nos agriculteurs de vivre dignement. J’ai souhaité mettre en place, au printemps, une nouvelle aide à la trésorerie de 15 M€ destinée aux exploitations touchées par les catastrophes climatiques et les épizooties. Pour créer de la valeur localement et soutenir les investissements dans les exploitations agricoles, nous allons encore augmenter notre budget dédié, avec des démarches simplifiées. Et pour garantir des débouchés pérennes à nos producteurs et des rémunérations au prix juste, nous faisons le pari de la restauration collective en ouvrant notre centrale d’achat Occit’Alim à d’autres acteurs à partir du 1er mars. », a annoncé Carole Delga avant de poursuivre :
« Dans le contexte international que nous connaissons, nous devons défendre nos produits et nos savoir-faire face aux menaces. Pour cela nous avons plus que jamais besoin d’un collectif européen fort. J’ai souhaité que nous nous saisissions du travail sur la future PAC pour faire reconnaitre la spécificité de notre agriculture méditerranéenne, une agriculture qui a besoin d’eau, où l’élevage doit reprendre sa place dans la lutte contre l’appauvrissement des sols et les effets du réchauffement climatique. C’est tout le sens du plaidoyer pour la nouvelle PAC que nous venons d’adopter en Occitanie et autour duquel nous allons travailler à fédérer et porter la voix des territoires les plus fragiles. En tant que Région fer de lance dans la gestion de la ressource eau notamment, nous avons des solutions à porter et faire reconnaitre pour protéger nos agriculteurs et viticulteurs, garantir la viabilité de leurs exploitations, leurs emplois, et redonner de l’espoir à toute une profession dont le travail est essentiel à notre souveraineté alimentaire nationale et européenne. ».