Le ruisseau de la Coquère est bien connu des carbonnais puisqu’il longe la balade des Abris des Gages, très prisée des promeneurs, des sportifs et même des randonneurs venus de plus loin.
Ce sentier est aussi inscrit dans des circuits de randonnée.
Les Gages, c’est aussi une zone cultivée avec des jardins partagés et du maraîchage.
Cependant, ce ruisseau est malheureusement connu pour ses débordements fréquents, au point d’inonder les cultures et fermer l’accès au sentier.
La situation s’était empirée ces deux dernières années.
La faute au Myriophylle du Brésil, une plante exotique envahissante qui a profité des vases apportées par la crue de la Garonne de 2022 pour croître et encombrer tout un tronçon du ruisseau.
Une situation qui a nécessité l’intervention du syndicat mixte Garonne Aussonnelle Louge Touch (SM GALT) fort de sa compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations. Sollicité par la commune et la Communauté de communes du Volvestre, le syndicat a réalisé en ce début d’année avec l’entreprise Philip Frères des travaux de curage des vases et des plantes et de restauration du fond du lit en galets.
Un lit remis à neuf:
La visite de chantier organisée en présence des élus a permis de constater de la nouvelle physionomie du cours d’eau restauré.
D’un « fossé » stagnant, encombré d’herbiers, on admire aujourd’hui comme un torrent aux eaux limpides et courantes.
Les poissons sont au rendez-vous : chevesnes, gardons,…et même une anguille !
Denis Turrel, Président de la Communauté et maire de Carbonne soulignait tous les retours positifs de la population.
Pierre Viel, Vice-Président GEMAPI à la communauté de communes, exprimait son souhait de transposer cette opération au lit de la Garonne.
Pierre-Alain Dintilhac, Président du SMGALT, concluait « c’est la première fois que nous réalisons une recharge sédimentaire, et le rendu est très positif. Nous prévoyons d’autres chantiers similaires ».
Les travaux d’un montant de 12 000 euros ont été assumés en totalité par le syndicat avec la taxe GEMAPI.